Il ne faut cependant pas voir en eux des cerveaux infaillibles car aussi bien payés qu’ils soient, ils n’avaient pas anticipé la prise de contrôle par la Russie des réseaux de fournitures des hydrocarbures. Contrairement à ces apprentis soriciers aux salaires élevés et au bilan très mitigé, Iran-Resist a avec peu de moyens et de bonnes analyses détecté l’Offensive Energétique Russe.

Le défaut majeur de la poursuite de la doctrine Brzezinski est un manque d’imagination, un mépris total pour la diplomatie Russe et un plus grand mépris pour les états arabes qui restent attachés à leur intégrité territoriale.

Ce projet réchauffé et sans imagination est le meilleur allié de la diplomatie Russe (ou Chinoise) car aucun Etat arabe n’a désormais envie de rester l’allié d’une diplomatie américaine fondée sur la fourberie.

Entre autres, quand Brzezinski imagina son projet, l’islamisme n’existait pas. Entre temps, l’islamisme révolutionnaire (imaginé par Brzezinski) a prospéré grâce à la résistance anti-soviétique en Afghanistan, mais aussi grâce à la « résistance » du Hezbollah.

Mais ce projet réchauffé ne tient pas compte de l’évolution de l’islamisme entre 1979 et 2007. L’American Enterprise Institute a en plus mis au point ses plans en concertation avec le régime des mollahs qui n’a eu aucunne peine à lui refourguer ses agents d’infiltration (Fakhr-Avar, Ganji, Sazgara...) qui ne représentent rien ni aucun courant en Iran et sont fort impopulaires en raison de leur manque de charisme, leur manque de projet alternatif et leur passé très douteux.

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