Contrôler le Liban n’est jamais plus simple que quand il y règne un chaos total et que le pays est livré aux rivalités ethniques. Les mollahs, maîtres du Hezbollah, banquiers de la Syrie, sont derrière les affaires de déstabilisation du Liban. Ils ont fait disparaître tour à tour les hommes forts de ce pays à commencer par Rafic Hariri.

Ce rôle occulte de l’Iran n’est jamais évoqué dans les médias Européens car l’Europe est le partenaire commercial de l’Iran où elle réalise des bénéfices insoupçonnables aussi bien dans le secteur automobile (en récession en France) que dans le secteur pétrolier.

Pourtant, il existe de nombreuses preuves de la culpabilité du Hezbollah et des mollahs dans le meurtre de Hariri et d’autres patriotes libanais.

Khamenei, le Guide Suprême de la république islamique d’Iran, s’implique actuellement pour que le tribunal international sur l’assassinat d’Hariri ne se réunisse pas. C’est par des sources très proches du président Assad de retour d’un voyage à Téhéran que l’on a appris la nouvelle. Selon cette personne citée par le quotidien koweïtien d’Al Siyassa, Khamenei aurait demandé à Assad d’empêcher la création de ce tribunal avec l’aide de Nabih Berri, le rapporteur au Parlement libanais et de Nasrallah, le secrétaire du Hezbollah.

C’est d’ailleurs le moment choisi par les protecteurs du Hezbollah pour annoncer la prochaine « rébellion » de ce mouvement pour la fin du mois de Février. Officiellement, le Hezbollah et les partisans de Michel Aoun parlent de Désobéissance Civique (suite de la Grève Générale et illimitée du Hezbollah qui a été arrêtée sur ordre de Téhéran).

Encore une fois, une situation de guerre ou de guerre civile au Liban coïncide avec une mauvaise passe pour la crise nucléaire iranienne. Le dossier nucléaire iranien est indissociable du rôle régional des mollahs, on ne peut pas sanctionner l’un tout en ignorant l’autre.

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