Quatre des Iraniens appréhendés ont reconnu être des experts en chimie chargés de transmettre leurs connaissances pour la préparation d’explosifs entrant dans la fabrication des roquettes. La présence de ces iraniens à Gaza rappelle celle des dirigeants de l’armée de Qods, la branche internationale des Pasdaran, dans le Kurdistan irakien. Les services de sécurité de l’autorité palestinienne ont déclaré ne pas avoir été surpris de la présence d’instructeurs iraniens dans la bande de Gaza. Ils détiennent des informations sur cette présence à Gaza depuis fort longtemps. Selon un commandant palestinien, le régime des mollahs a pris le contrôle du Hamas et l’utilise pour ses propres objectifs. Un trafic d’armes, de fonds et de personnes a été mis en place à travers le passage de Rafah (frontière égyptienne).

Les mollahs tentent actuellement d’amplifier leur ingérence dans tous les secteurs du Moyen-Orient (Gaza, Liban, Irak) afin de déborder les Etats-Unis et les contraindre à capituler. Ainsi en Irak, les charges explosives sont de plus en plus grandes et les attentats de plus en plus meurtriers. Le président chiite irakien, le pro-mollahs Al Maliki, a accusé les Syriens d’être à l’origine des derniers attentats à Bagdad et ce afin d’innocenter le régime des mollahs. Cette accusation contredit les récentes déclarations d’Al Maliki qui avait prié les américains et les mollahs d’aller faire leur guerre ailleurs ! A ce moment là, son objectif était de souligner « l’agressivité des américains », mais à présent, il oublie les « iraniens » et accuse les Syriens. Mais cette accusation anti-syrienne improvisée risque de fragiliser l’axe Iran-Syrie à un moment où Téhéran a besoin de Damas. La Syrie pourrait se détourner de l’Iran pour se mettre sous la protection de ses adversaires. Les déclarations contradictoires d’Al Maliki montrent une certaine impréparation dans ces opérations et prouvent qu’il s’agit d’improvisations.

Des armes de guerre également ont été distribuées aux terroristes irakiens pour abattre des hélicoptères américains dans le but de tuer des soldats américains et d’utiliser les mouvements anti-guerre pour faire baisser la côte de George Bush. Les mollahs espèrent que Bush acceptera de céder pour stopper cette chute de popularité. Mais ce sont les musulmans de Gaza, du Liban et d’Irak qui paient le prix de cette offensive générale des mollahs.

La triple ingérence des mollahs aura des conséquences inattendues dans le monde arabe et risque d’isoler les mollahs sans réussir à affaiblir Bush. Il faut donc s’attendre à une intensification des actions terroristes mais aussi à des ruptures entre l’Iran et certains de ses alliés arabes ou musulmans. Cette offensive « iranienne » est également un avant-goût de la capacité (exagérée) de nuisance des mollahs en cas d’une attaque américaine sur l’Iran.

La mauvaise gestion de ces opérations prouve que les mollahs n’ont pas la capacité de concrétiser leurs promesses de représailles et qu’ils se montrent plus menaçants qu’ils ne peuvent l’être réellement. Par ailleurs, ces opérations épuisent l’économie iranienne au moment où cette dernière est malmenée par le boycott du dollar et la stagnation des investissements. Le déclin de l’économie iranienne aura aussi un effet négatif sur cette capacité de nuisance des mollahs, sur exagérée par les médias occidentaux et le lobby pro-mollahs.

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