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Pétrole : L’Iran est contré par l’Arabie Saoudite au sein de l’OPEP
26.01.2007

Depuis le début du bras de fer nucléaire entre Téhéran et la communauté internationale, le régime des mollahs a promis de faire monter le prix du baril à 200 $, 400 $, voire à 500 $. Or, les tendances indiquent un mouvement contraire et le baril ne cesse de descendre.



Téhéran est en colère contre certains de ses voisins et les journaux gouvernementaux ne manquent pas de le faire savoir. Les attaques les plus virulentes de la colère de Téhéran sont pour l’Arabie Saoudite, le Koweït et les émirats du Golfe Persique. Le régime des mollahs avait alors proposé la tenue d’une réunion extraordinaire de l’OPEP à Vienne pour étudier et décider une baisse de la production, mais l’Arabie Saoudite, en nouveau chef de file des états arabes du Golfe, s’est opposée à cette réunion extraordinaire.

Le régime des mollahs vend le pétrole en système de Buy-Back et il n’est pas vraiment touché par la baisse des prix mais une telle baisse, si elle avait été décidée, aurait été la preuve de l’influence exercée par l’Iran sur l’OPEP et elle aurait donné du poids aux menaces de représailles énergétiques régulièrement proférées par Téhéran.

En d’autres termes, Téhéran était déjà handicapé par le Buy-Back qui l’a empêché d’empocher des mirobolants bénéfices quand le baril était à 70 $. Ainsi l’Iran a été le seul pays à ne pas pouvoir rembourser sa dette alors que le baril flirtait avec les 70 $. En plus les dépenses de l’état se sont envolées en raison de ses aides accrues aux islamistes palestiniens ou somaliens et surtout en raison des budgets consacrés à l’effort de guerre du Hezbollah au Liban… A cause du Buy-Back, Téhéran n’est pas concerné par les fluctuations des prix, son souci actuel est de terroriser ses clients et membres du Conseil de Sécurité.

Ce n’est pas Téhéran qui est concerné mais ses clients : Ces pays n’achètent pas l’ensemble de leurs importations énergétiques selon le Buy-Back à des prix sacrifiés et c’est eux qui sont concernés par la hausse des prix du Baril ou la rareté du produit. Ces deux éventualités auraient pu les empêcher de soutenir les sanctions bancaires qui courent actuellement contre l’économie iranienne et paralysent les finances de ce pays.

Autres effets de ces sanctions, Téhéran n’arrive même plus à faire renouveler les contrats de Buy-Back et manque désormais de devises. Les efforts indirects des mollahs pour perturber le marché pétrolier ont échoué cette fois et désormais leurs menaces ne sont pas prises au sérieux. Il faut donc s’attendre à une réaction spectaculaire de Téhéran. Mais Quoi ?

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| Mots Clefs | Enjeux : OPEP |

| Mots Clefs | Pays : Arabie Saoudite |

| Mots Clefs | Instituions : Politique Economique des mollahs |

| Mots Clefs | Enjeux : Représailles Economiques Iraniennes |

| Mots Clefs | Pays : France (diplomatie Française) |