Nous avons reçu un courriel nous informant que la plainte était déposée par Me Spitzer, l’avocat de la Mosquée de Paris et par l’Union des organisations islamiques en France ((UOIF)).

Ces dessins avaient fait l’objet d’une récupération partisane et une campagne anti-occidentale, un an après leur première publication, par les milieux intégristes de nombreux pays musulmans sous la direction avisée de la république islamique d’Iran.

Certains discutent de la valeur et de l’intérêt de ces caricatures, nous leur laissons l’entière responsabilité de leur couardise déguisée en respect religieux, c’est au nom de la liberté d’expression, de la liberté de moquerie et de la liberté de critique que nous apportons notre soutien au journal humoristique et satirique Charlie Hebdo.

Charlie Hebdo se retrouve en justice les 8 et 9 Février à Paris, la capitale historique de la liberté de la presse... Le blasphème n’est pas encore un délit en France, il l’est en iran depuis l’instauration de la république islamique, ce fut même une des toutes premières mesures prises par le gouvernement provisoire du « khomeiniste modéré » Mehdi Bazargan. Mais il est vrai que Téhéran était loin alors et n’intéressait guère que les journalistes du Nouvel Obs qui avaient épousé la cause de Khomeiny.

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