Al Zaman attribue donc ce coup d’état raté aux 5 très hauts personnages iraniens qui ont été arrêtés à Bagdad la semaine dernière. Cette nouvelle confirme l’information que nous avions publiée selon laquelle ce groupe de 5 hommes comprenant deux dirigeants des Pasdaran était en Irak pour recruter les futurs ministres irakiens. Al Zaman confirme effectivement que ces individus s’étaient rendus chez le leader chiite Hakim pour mettre au point la distribution des postes après l’éviction de Nouri Al Maleki.

On notera que cette nouvelle n’apparaît que dans l’édition internationale du journal Al Zaman et que son édition Irakienne publiée à Bagdad n’y a fait aucunement mention. Cette demi-censure serait due à la peur des représailles contre les journalistes du quotidien ou pour ne pas exacerber d’avantage le ressentiment anti-chiite de la rue arabe. Toujours est il qu’à Bagdad certains correspondants ont noté une augmentation de la présence des forces de sécurité. Toujours selon ce journal, le but de Téhéran était ainsi de renverser Maliki et d’éliminer l’auteur de la pendaison de Saddam afin de dissiper l’impression négative que cette pendaison a eu sur les arabes sunnites d’Irak ou de Palestine. D’après ce journal, on pourrait assister prochainement à des limogeages parmi les militaires irakiens qui auraient facilité les activités de ce groupe de 5 intrigants.

Le régime des mollahs finance depuis plus d’un an la guerre ethnique entre les chiites et les sunnites afin d’atteindre un niveau intolérable de crise en Irak qui pousserait les américains à composer avec la république islamique en tant que puissance régionale. Conformément à cette stratégie, les mollahs n’ont pas hésité à inaugurer la vague d’attentats anti-chiites par le plastiquage d’un célèbre mausolée chiite.

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