Le régime des mollahs a entamé des discussions avec Londres pour obtenir sa libération, mais les choses évoluent dans un sens contraire à celles envisagées par le régime de Téhéran.

Selon l’Associated Press, les négociations sont au point mort et les choses risquent d’empirer pour Téhéran car le gouvernement de Tony Blair aurait donné son accord pour l’extradition de l’ex-ambassadeur vers les USA.

Le Congrès US a demandé son extradition, demande basée justement sur le rôle de l’individu dans la filière terroriste islamique. Cette extradition a été décidée suite au refus surprenant de l’avocat de Nasrollah Tadjik de le défendre, et ce au motif de n’avoir pas perçu d’honoraires. Des proches du trafiquant d’armes et matériaux nucléaires ont indiqué qu’il était question que le ministère des affaires étrangères de la république islamique règle les frais d’avocat, mais il semble que cela n’avait pas été fait. Selon ces derniers, l’argent a peut-être été détourné par une personne « très haut placée » et placé sur un compte en Angleterre !

L’ex-ambassadeur ne devrait pourtant pas manquer de soutiens dans la république islamique puisque outre son statut de diplomate et d’acheteur d’armes pour le compte du régime de Téhéran, il a aussi été gouverneur de province, conseiller du ministère des Affaires Etrangères. Tadjik est également soupçonné d’avoir joué un rôle actif dans la filière terroriste islamique et plus particulièrement dans la formation des terroristes libanais présents à Amman lorsqu’il y était en poste. C’est d’ailleurs à ce titre que son extradition avait été demandée par le Congrès américain.

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