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Iran : dans l’arène avec les fous
03.12.2006

Les prises d’otages sont un mode opératoire que la république islamique d’Iran a expérimenté dès ses premières heures d’existence et ce de façon spectaculaire à l’ambassade américaine de Téhéran. Bien avant la révolution de 1979, cette méthode avait été initiée et perfectionnée par les Moudjaheddines du peuple (l’OMPI de Radjavi & co), le bras armé de Khomeiny.



Depuis, les mollahs n’ont pas renoncé à cette activité tant au Liban [1] qu’en Israël (Ron Arad et Gilad Shalit) désormais en Irak et récemment en Iran où un Français et un Allemand sont retenus selon des accusations à géométrie variable, otages du dossier nucléaire iranien.

Puisque tout réussit aux mollahs qui ne respectent rien et obtiennent tout plus une prime, c’est presque naturellement que les iraniens sont aujourd’hui tentés par cette méthode pour forcer leur destin de miséreux. Les exemples de prise d’otage se multiplient et ce que nous vous exposerons concerne 3 jours du début du mois de novembre 2006.

1 | Le premier cas est arrivé dans une école de Téhéran nommée Faghl. Un preneur d’otage a mis sous sa menace les élèves de cette école. Il s’agissait d’un homme d’environ 35 ans qui avait pénétré dans l’école en compagnie de sa propre fille âgée d’une douzaine d’années. C’est près de 120 enfants qui étaient à sa merci tandis qu’il réclamait l’autorisation de parler avec certains des responsables du pays afin de demander la révision d’un procès qui l’avait injustement traité. Le jeune père excédé a été arrêté en douceur, fort heureusement pour les jeunes enfants mais les raisons officielles de son acte n’ont pas été données à la presse.

2 | Le second cas a eu lieu dans une caserne à quelques heures du 1er cas. Un soldat a pris en otage un autre soldat, toujours à Téhéran, avant de se constituer lui-même prisonnier. Il tenait à protester sur un différent entre lui et d’autres soldats pour des raisons financières et qui s’était terminé devant un tribunal.

3 | Le dernier cas évoquera certainement quelques souvenirs à certains d’entre vous. Une prise d’otage a eu lieu, encore à Téhéran, à la section des cadets du ex-lycée Franco-iranien Razi [2] où les trois membres iraniens d’Iran-resist ont usé leurs culottes sur ces banquettes. Le preneur d’otages, un militaire, ignorait peut-être que cette école avait été fondée par un autre militaire, Charles de Gaulle. Le preneur d’otage demandait à rencontrer le commandant des forces de sécurité et ses adjoints pour discuter avec eux. Il a été appréhendé et comme les autres, on ignore ce qui lui est ensuite arrivé.

Le système des mollahs a enfanté des générations de personnes perdues, sans lois ni morales. Pauvres, désespérées, défoncées, démentes, plongées dans une arène de violences, de disparités...

Mais tout de même cela fait beaucoup pour une seule ville en moins d’une semaine. On peut légitimement se demander si cela va encore continuer longtemps et si oui, quelles seront les prochaines cibles. Sans doute les mollahs, leurs progénitures ou les amis des mollahs : ces étrangers qui vivent en Iran, et qui, selon le peuple, sont comme des parasites qui se nourrissent du sang couleur de pétrole de l’Iran et les laissent sur le bord du chemin.

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[1Les otages français au Liban | Philippe Rochot, Georges Hansen, Aurel Cornéa, Jean-Louis Normandin, Marcel Carton, Marcel Fontaine, Jean-Paul Kauffmann, Roger Auque, Camille Sontag, Marcel Coudari et Michel Seurat (exécuté le 6 mars 1986)... |

[2Un souvenir d’un ancien du lycée Razi | Iran, 1er Avril 1979 : Le jour du grand mensonge |