Les signataires (dont le Kazakhstan) s’engagent dans ce document à travailler à l’intégration progressive de leurs marchés énergétiques, à la sécurité des approvisionnements en matières radioactives, à la mise en place d’une politique de développement durable et au soutien des investissements dans le domaine de l’énergie. Ce texte a été adopté à l’issue d’une conférence ministérielle à laquelle participait le Commissaire européen à l’Energie Andris Piebalgs. Mais aucun objectif précis n’a cependant été fixé.

En réalité ce genre d’accord est irréaliste car les pays les plus prometteurs n’ont aucune possibilité pour acheminer leur pétrole sans passer par la Russie ou par l’Iran.

Or, justement l’Europe cherche à se libérer de la Russie, elle ne peut donc compter sur une coopération russe dans ce domaine. La solution serait de faire transiter le pétrole ou le gaz par l’Iran, mais ce pays aux mains des mollahs est un état adepte de chantage énergétique et par ailleurs il est actuellement l’allié des Russes. Ces deux pays sont très hostiles à la construction éventuelle d’un gazoduc sous la mer Caspienne, un projet cher aux Européens.

Depuis un certain temps, la Russie évoque les risques écologiques pour évincer les projets énergétiques qui lui sont défavorables. Il en va de même pour ce tube qui constitue selon Moscou et Téhéran un danger écologique.

Très naïvement, le Commissaire européen à l’Energie Andris Piebalgs s’est dit optimiste à propos de la construction de ce tube controversé, assurant que le principal défi était d’ordre écologique ! Les accords européens signés avec le Kazakhstan restent donc du domaine de la rêverie.

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