« Ouvrir un dialogue approfondi avec les Etats de la région, en particulier l’Iran, lancer la conférence internationale voulue par le président de la République, voilà les premières étapes qui pourraient nous sortir du statu quo actuel », a déclaré l’actuel 1er ministre et l’ancien ministre des Affaires Etrangères nostalgique de sa propre gloire au Quai d’Orsay et au Conseil de Sécurité.

De plus ses interventions montrent qu’il n’a apparemment aucune confiance en les capacités de l’actuel ministre des AE français. Il y a sans doute là une recherche de couverture médiatique pour briller dans un autre domaine que l’affaire Clearstream.

Comme d’habitude, la diplomatie française et l’Iran sont les enjeux de la politique intérieure Française et ainsi, on néglige les vérités géopolitiques pour privilégier la gloire personnelle.

Les propos du 1er ministre ont de l’emphase, on y entr’aperçoit la marque d’une sorte de vision diplomatique, vision contredite par les propos précédents de Villepin car pour d’autres besoins du moment, il avait reconnu l’existence de camps de formations de terroristes en Iran. Voyons donc ce qu’a dit le 1er ministre :

« La question essentielle, c’est la souveraineté de l’Irak. Sur ce point, il s’agit de trouver une solution avec les Américains et avec toutes les parties concernées pour sortir du cycle infini de violences qui pourraient menacer à terme le continent européen », souligne-t-il.

Dominique de Villepin juge par ailleurs que la Syrie, jugée infréquentable par la France depuis l’attentat qui a coûté la vie à l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, « a également un rôle à jouer dans la région ». Le chef du gouvernement français attend en particulier que Damas contribue activement à la stabilité du Liban ! Bref, en bon prince, il lègue le Liban à la Syrie et l’Irak aux mollahs.

Dominique de Villepin se rendra mercredi à l’université de Lille II pour y prononcer un discours sur « la France et le nouvel ordre mondial ». La France jouera sans doute un rôle au niveau international quand les enjeux électoraux n’influenceront plus sa diplomatie et que ce pays prendra en compte les conséquences de son rapprochement avec l’Iran.

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