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L’Iran permute en mode « menace, provoc et représailles »
02.11.2006

L’Iran pourrait limiter sa coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique si le Conseil de Sécurité de l’ONU adopte une résolution dure à son égard, a déclaré mercredi Hassan Rohani, ancien principal négociateur iranien en matière de nucléaire.



Ce Rohani était étiqueté Réformateur, modéré et pragmatique, et Alexandre Adler avait même pronostiqué qu’il occuperait peut être le poste du président de la république des mollahs. Heureusement, comme toutes ses prévisions, celle-ci s’est aussi révélée fausse.

C’est ce même modéré (Rohani) qui avait révélé comment les mollahs avaient continué leurs activités nucléaires quand il prétendait les avoir suspendus et par la suite les journalistes occidentaux ont même découvert des nouveaux aspects de sa personnalité au travers de déclarations très proches de celles d’un Larijani, ex-milicien responsable des télé du Hezbollah ! Quoi qu’il en soit, ce Rohani qui possède un très grand appartement à Paris près de l’Arc de Triomphe et aime bien se balader avec femmes et enfants à Disney Land Paris, s’est adapté à la situation et parle comme ses collègues conservateurs.

« Nous réfléchissons à des mesures de rétorsion en cas d’adoption par le Conseil de Sécurité d’une résolution dure sur l’Iran. Si une telle résolution est adoptée, elle ne restera évidemment pas sans réponse », a indiqué Rohani, désormais représentant de Khameneï alors que officiellement, le second était selon les formules en vigueur (de 1997 à 2005), un adversaire des réformes et des réformateurs.

Il s’agit bien évidemment d’une farce, les réformes ont été le moyen pour assoupir la vigilance des Européens et mener à bien les affaires des mollahs et tous les jours les actualités nous fournissent de plus amples preuves de cette supercherie que nous n’avons cessé de dénoncer depuis le 1er article fondateur de ce site jusqu’à aujourd’hui.

Cette déclaration de ce Akhound Rohani n’a rien de surprenant, le régime des mollahs vacille entre des compensations économiques et menaces en tout genre. Si possible on propose des contrats à prix cassés sur le gaz, le pétrole, le marché de l’automobile et si cela échoue, on permute en mode « menace, provoc et représailles ». En termes de menaces softs, ce mollah évoque la réduction de la coopération avec l’AIEA qui est une douce plaisanterie parce que cette coopération n’a jamais existé.

En terme de vraies représailles, on devrait s’attendre à des menaces sur les intérêts (non énergétiques) français en Iran, des menaces sur les ressortissants français en Iran et finalement des menaces sur les contrats pétroliers français en Iran ou sur la sécurité du Golfe Persique.

En terme de provoc, nous avons une première tentative avec la publication des résultats du concours anti-holocauste avec deux mois de retard et fait curieux, l’un des gagnants serait un français : c’est une vraie bizarrerie car au moment où les mollahs aveint décidé d’exposer les travaux des finalistes, il n’y avait pas de français parmi eux !

Ce concours, cette annonce et l’exposition (qui n’eut aucun visiteur) sont des provocations à peu de frais sur un thème sensible. Nous l’avions écrit en décembre 2005 et il est certain que cette veine est exploitée dès que les mollahs veulent mettre dans l’embarras un de leurs adversaires. Ainsi en Amérique du Sud, le Brésil leur résiste et ne veut pas soutenir Chavez...qu’à cela ne tienne : l’un des finaliste est brésilien afin de mettre dans l’embarras ce pays et relancer des querelles intestines dans une société en crise. Qu’avons-nous d’autres dans les finalistes : un marocain ! Le Maroc qui justement vient d’organiser une conférence contre le terrorisme nucléaire... Les mollahs auraient donc des priorités marocaines, sud-américaines et françaises.

Avis donc à M. Douste Blazy qui voyait en ces mollahs agitateurs, les garants de la stabilité du Moyen-Orient et du monde musulman, ses amis aimeraient lancer un débat négationniste dans nos chères banlieues. A moins que l’on ne traite ces mollahs provocateurs et leurs provocations racistes comme il convient, c’est-à-dire en les démasquant et en informant sur la nature de ce régime, la France risque de vivre quelques heures houleuses.