Nous avions également publié le même jour un article qui soulignait le durcissement de l’ingérence des mollahs en Irak dans le but de faire plier les américains. Nous saluons donc la publication de cet article qui souligne les mêmes faits. Cependant, nous déplorons le fait que le journaliste du Figaro continue à qualifier Khatami de réformateur ou de modéré car c’est sous Khatami que le Hezbollah s’est massivement armé et équipé en vue de lancer une offensive de vaste envergure contre Israël.

Dans une note d’accompagnement, le journaliste du Figaro a également souligné un fait qui n’a pas attiré l’attention du public français. Nous le publions car il est lié à l’un des aspects les moins remarqués du régime des mollahs. Nous serions heureux que nos confrères français de la presse écrite, télévisée et radiophonique qui disposent de plus de moyens que nous puissent informer les français sur ce sujet qui les concerne également : le narco terrorisme.

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Le Figaro | Georges Malbrunot
 Le trafic et la consommation de drogue s’intensifient dans le sud de l’Irak

Résultat du chaos grandissant, le sud de l’Irak est devenu l’un des derniers chemins de transit de la drogue. La plus répandue circule sous forme de gélules et commencerait à faire des ravages parmi les jeunes, souvent au chômage. « Les milices y ont vu un moyen de financer leurs activités parallèles », explique un connaisseur de la région. Elles profitent de la porosité de la frontière, parfois mouvante autour des marais, pour prélever des taxes au passage des marchandises ou des personnes. « Aussi curieux que cela puisse paraître, il n’y a pas d’interdiction religieuse chiite claire contre la drogue, sa consommation et sa diffusion », ajoute l’expert.

Fabriquée dans des ateliers clandestins en Afghanistan, la drogue est acheminée en Irak via l’Iran, où la consommation est aussi en forte hausse. Sous Saddam Hussein, le trafic de drogue était sévèrement combattu dans les provinces chiites du sud de l’Irak. « La dictature pouvait laisser les tribus faire leurs petits trafics, raconte un diplomate, mais elles ne devaient jamais toucher à la drogue, car Saddam avait une peur bleue que ses adversaires n’achètent des armes avec l’argent de la contrebande. »