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Représailles économiques iraniennes contre le Japon
01.10.2006

Le président de la Commission de l’énergie du Parlement des mollahs, Kamal Daneshyar, a annoncé samedi que le méga-contrat pétrolier de deux milliards de dollars conclu avec le Japon pour le champ pétrolifère d’Azadegan serait annulé prochainement, et selon ce semi-mollah, le Japon devrait payer une amende pour cinq années de retard dans le lancement des travaux.



Le contrat porte sur l’exploitation du plus grand champ pétrolifère terrestre iranien à Azadegan (sud), avec une capacité estimée à 26 milliards de barils. Le développement d’Azadegan devait initialement débuter en mars 2005. Selon l’agence de presse japonaise Jiji, citant des sources américaines depuis Washington, le Japon qui importe 15% de ses besoins en pétrole de l’Iran, va reconsidérer sa décision de financer le projet.

En voilà une fin tumultueuse pour ce contrat qui aurait apporté beaucoup de devises aux mollahs. Le plus reste encore à venir car comme nous l’avions prédit, ce fabuleux champ pétrolier n’a trouvé aucun preneur international. Ce qui laisse entrevoir que l’Iran a cessé d’être un eldorado pour ces compagnies peu portées sur la philanthropie. Au point que les mollahs dépités annoncent amèrement que « les experts iraniens sont capables eux-mêmes de développer le champ avec seulement un tiers du montant du contrat avec le Japon et dans une période plus courte ». Bonne chance au milicien Daneshyar.

Vendredi, le nouveau ministre japonais de l’Economie, Akira Amari, a reconnu un blocage dans les négociations. Les mollahs n’ont pas uniquement des exigences économiques et depuis des années, ils utilisent l’arme des cadeaux ou des représailles économiques pour contraindre les clients à s’aligner sur leurs positions diplomatiques. Ainsi en 2005, ils avaient annulé de nombreux contrats Sud-coréens pour obliger sans succès ce pays à ne pas adopter des résolutions contraignantes au sein du Conseil des gouverneurs de l’AIEA dans l’examen du dossier nucléaire iraniens. Et plus récemment, c’est Renault qui avait écopé d’une sommation qui a vite convaincu l’état français de se désolidariser de tout effort anti-mollah ou anti-Hezbollah !

Dans le présent cas avec les Japonais, les mollahs ont aussi des exigences politiques et souhaiteraient compter le Japon dans le camp des adversaires des sanctions économiques.

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