Ces amis parmi lesquels se trouvent Mehranguiz Kar, Akbar Ganji [1] et Shirin Ebadi [2] avaient même organisé une conférence sur le Dialogue des Civilisations dans une université canadienne. Nos chers intellos ont appris, qu’alerté par les chaînes de TV hostiles au régime, Stéphane Hashemi, le fils de la défunte Zahra (Ziba) Kazemi, attendait Khatami à l’aéroport pour le faire arrêter en raison de son rôle présumé dans le meurtre de sa mère. Zahra Kazemi est une journaliste canadienne d’origine iranienne qui avait été enlevée, séquestrée, torturée, violée collectivement et achevée à coup de pied par Saïd Mortazavi, le procureur général de Téhéran sous la présidence de Khatami.

Notre souriant mollah a dû rebrousser chemin, ne sachant où se planquer mais il y divergence sur sa destination. Certains prétendent qu’il serait retourné en Iran et selon une source que l’on peut qualifier de « très sûre », notre « communiquant » serait à Paris. Si c’est le cas, Paris accueillerait deux personnalités de l’ombre de ce régime (l’autre étant Hashemi-Samareh).

Autre point important concernant la notification légale remise à Khatami, nous sommes curieux de savoir si la France accueillerait sur son sol ce personnage pour une future conférence sur le Dialogue des Civilisations alors qu’il échappe à un simple dialogue avec un juge désireux de connaître sa version des faits qui lui sont reprochés. Dans la même veine, nous serions heureux que les défenseurs officiels des droits de l’homme en France cessent de qualifier cet homme de modéré ou de pacifique.