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Être adolescent en Iran
18.08.2005

Une étude scientifique en Iran menée par deux experts indépendants a établi que 71 % des adolescents iraniens souffrent de dépression.



Les filles souffrent deux fois plus que les garçons de dépression. Les experts attribuent la prédominance de la dépression chez les filles à l’Apartheid sexuel imposé par la révolution Islamique (discriminations, restrictions légales et sociales, codes vestimentaires obligatoires, violence domestique) et au manque d’espoir en un avenir meilleur.

Pr. Donna Hughes de Rhode Island, une autorité mondiale en matière d’exploitation sexuelle, a déclaré lors d’une audition au Congrès Américain que des adolescentes iraniennes ont été exécutées par pendaisons ou condamnées à la flagellation et à la lapidation pour « crimes contraires à la chasteté » et pour avoir donné naissance à un « enfant illégitime ».

« Dans chaque cas, les filles étaient victimes de multiples formes d’exploitation et d’abus sexuels : inceste, viol, prostitution, mariage temporaire, viol en prison ou vente à un proxénète. Les autorités sont souvent corrompues, même complices dans les crimes, et les arrestations, les accusations et les châtiments sont souvent arbitraires, ainsi que haineusement injustes et cruels ».

Le taux de suicide des jeunes est le plus élevé au monde. Parmi ce nombre, on compte un grand nombre de suicides de jeunes filles par immolation. La jeunesse trouve une échappatoire à ses frustrations dans la toxicomanie. Selon une récente étude officielle 15 % des 9-25 ans consomment des drogues dures.

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