Le communiqué ne précisait pas lequel des deux convertis (Olaf ou Steve) avait réussi à prendre (au dépend de l’autre) le nom de Nasrallah, car ce prénom est devenu très populaire !!!

La vérité a été révélée par les deux journalistes au moment de leur libération. Un pistolet sur la tempe, ils ont été contraints de se convertir. Les deux hommes ont été libérés (sans doute moyennant finance) par Ismaïl Haniyeh, le Premier ministre palestinien, chef du Hamas qui tente ainsi de convaincre les citoyens européens que le Hamas n’est pas un mouvement terroriste mais un club de GO qui règlent les problèmes de quartiers [1].

Cependant, Olaf Wiig et Steve Centanni ont dérogé à la règle que s’imposent les otages français et ont raconté leur épreuve « sans tabou » [2]. Séquestrés dans un garage avec l’interdiction de communiquer entre eux, ils ont été forcés de se convertir à l’islam sous la menace d’un pistolet chargé dont le canon était posé à proximité de leur globe oculaire. Ils ont aussi rendu hommage à la gentillesse du peuple palestinien et puis ils sont partis pour Israël.

Ils avaient été enlevés dans le centre de Gaza le 14 août dernier, au nez et à la barbe des policiers palestiniens du Hamas, qui étaient sans doute en train de faire autre chose. Leurs ravisseurs, « un groupe inconnu », avaient lancé en vain un ultimatum à Washington. Ils réclamaient la libération des musulmans (d’Al Qaeda) détenus aux Etats-Unis. Cependant, ils ne devaient pas être si « inconnus » que ça, puisque l’ingénieux patron du Hamas a réussi à faire libérer des deux otages victimes de ces convertisseurs compulsifs. On est d’ailleurs sans nouvelle de ces comiques qui s’ignorent et le mors dans l’âme, ils sont retournés à leur anonymat de jeunes terreurs.

En réalité nous comprenons les motivations de Haniyeh et de ces convertisseurs sans qui il n’aurait pu jouer les héros libérateurs. Mais un mystère demeure : la version édulcorée de la conversion des deux otages (du Hamas). Les iraniens ne se préoccupent guère de ce qui arrive aux Palestiniens [3], qui selon nos compatriotes vivent grâce aux deniers du régime des mollahs. A qui donc s’adressait cette news sinon aux convertisseurs inconnus qui font la navette entre nos mollahs pleins aux as et les gros bras de Gaza. Il est clair que les mollahs ne cherchent pas la discrétion et veulent par tous les moyens s’impliquer dans des affaires terroristes et donner l’impression d’être les instigateurs des opérations comme cet enlèvement. Il est même probable qu’ils le soient mais leur volonté est de l’affirmer ou de le laisser entendre explicitement.

Pourquoi donc chercher à provoquer les Américains ? La réponse est que le régime des mollahs cherche l’affrontement : ça passera ou ça cassera. Si ça passe, les Etats-Unis cèderont et à l’issue de négociations directes, nos mollahs obtiendraient leurs chères Garanties de Sécurité. Ou alors ça casse, et c’est la guerre et les mollahs aimeraient en appeler au peuple pour sauver la patrie. Saddam a tenté ce coup, sans succès.

Au lieu de convertir les mécréants avec des pistolets sur la tempe, les mollahs feraient mieux de convertir leurs dollars, oublier leurs palaces de Paris et de Londres et accepter l’exil sous le soleil sec du Soudan où ils risquent fort d’être convertis en cadavre s’ils n’acceptent pas de partager leurs cassettes.

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