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Le premier iranien dans l’espace sera probablement une iranienne
23.08.2006

Anoushé Ansari, une femme d’affaires américaine d’origine iranienne (présidente d’une société de télécommunications américaine), a été désignée comme remplaçante du touriste spatial nippon Daisuke Enomoto qui se rendra à la Station Spatiale Internationale (ISS) à bord du vaisseau russe Soyouz, annonce un porte-parole de l’Agence spatiale russe (Roskosmos).



« Nous avons déjà signé un contrat avec Mme Ansari qui suit une formation en tant que remplaçante de Daisuke Enomoto, membre non professionnel du vol spatial », a-t-il précisé.

Daisuke Enomoto effectuera son vol dès l’automne 2006, devenant la quatrième touriste de l’espace après l’Américain d’origine italienne Dennis Tito (2001), l’homme d’affaires sud-africain Marc Shuttleworth (2002) et le milliardaire américain Gregory Olsen (2005). Les trois touristes précédents ont payé environ 20 millions de dollars pour un séjour de plusieurs jours à bord de l’ISS. Anoushé Ansari pourrait être la première femme touriste spatiale.

Un événement est touristique, scientifique, financier, social, et même politique. Si l’Iran n’avait pas été anéanti par Khomeiny, il serait devenu un pays moderne et un membre actif du cercle spatial et aurait eu un motif à tirer une fierté de l’éventualité de ce périple. Aujourd’hui, le régime en place n’a aucune possibilité de tirer avantage de ce voyage et il associe le nom de l’Iran à la prolifération nucléaire et au terrorisme. C’est bien dommage car envoyer une femme dans l’espace a quand même une autre allure qu’envoyer des enfants à la guerre ! Cet événement est néanmoins politique pour une autre raison bien plus pénible que la précédente : ce voyage coûtera à Ansari, la bagatelle de 20 millions de $...

A IRAN-RESIST, nous déplorons que cette richissime femme d’affaires « iranienne » ne mette pas à profit quelques-uns de ses deniers pour aider les opposants iraniens ou pour créer un centre d’accueil aux exilés iraniens sans papier aux Etats-Unis. Comme quoi on peut avoir le nez dans les nuages et les idées aux ras des pâquerettes.