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Schröder se fait taper sur les doigts
16.08.2005

Wolfgang Schäuble, vice-président du groupe parlementaire CDU/CSU au Bundestag et expert des questions étrangères, a déclaré : « Le chancelier - Schröder - a donné la très mauvaise impression à Téhéran que la communauté internationale n’était plus unie ».



À Un mois des élections législatives anticipées qui auront lieu le 18 septembre en Allemagne, le chancelier Gerhard Schröder accuse un retard dans les enquêtes d’opinion de plus de dix points sur sa rivale, Angela Merkel.

Un retard qui semble presque impossible à surmonter : dans un dernier sondage publié, mardi 16 août, la candidate chrétienne-démocrate obtiendrait, en effet, 43 % des intentions de vote contre seulement 29 % au Parti social-démocrate.

Ce qui a conduit ces derniers jours le chancelier, plutôt mal en point sur les questions économiques, à rechercher tous les thèmes qui peuvent enrayer l’opposition conservatrice et retarder cette autre menace pour son parti qu’est la montée du nouveau Parti de gauche.

Donnant une certaine impression de « déjà vu », Gerhard Schröder s’est ainsi emparé, comme il l’avait fait, il y a trois ans, du thème de la paix au Moyen-Orient.

L’opposition a aussitôt dénoncé cette tentative « d’ instrumentaliser » le dossier iranien.