C’est pourquoi, Ahmadinejad a donné des ordres pour que les raffineries iraniennes soient remises en état. Cette décision vient tardivement, car durant ces 28 dernières années les mollahs avaient négligé de moderniser ces installations qui datent d’avant la révolution.

En effet, les mollahs et les Pasdaran qui dirigent ce pays touchent des commissions sur les achats des différents produits importés dont l’essence qui est même revendue sur le marché noir turc par les Pasdaran. Le régime avait toujours privilégié l’importation à la production qui exige un entretien permanent des installations. La production les aurait privés d’une importante source de revenus et ce d’autant plus que les mollahs ont signé un accord avec Renault pour augmenter la taille du parc automobile en Iran : plus de voitures = plus d’essence = plus d’importations = plus de commissions. Ce jackpot sans fin est remis en cause par la menace des sanctions. Il faut vite trouver un palliatif au manque de réserve en pétrole.

Des travaux de modernisations ont été décidés dans les raffineries d’Abadan, de Bandar Abbas et d’Arâk, et le régime des mollahs a fait appel aux Chinois pour la première tranche de ces travaux qui devraient rendre l’Iran autonome d’ici 3 ans. La chine, le second client pétrolier de l’Iran et son second fournisseur d’armements, étend ainsi sa présence en Iran et le volume de ses échanges dans ce domaine augmente de 2 milliards de $ pour atteindre 103 Md de $. Hier nous vous parlions des approches incitatives ou punitives pour influencer la décision des pays membres du Conseil de Sécurité. Ce contrat en fait partie.

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