Cela étant, cet effondrement n’est pas un acte terroriste, les opposants iraniens [hors Moudjahiddins] ne s’en prennent pas aux civils et ont usé de moyens légaux et démocratiques jusqu’à ce jour.

Mais pour détruire les infrastructures du régime nul besoin de les faire exploser, les mollahs se chargent eux-mêmes de les faire s’écrouler rapidement. En un an, la ligne s’est effondrée, a eu des soucis électriques, a vécu un déraillement d’une rame vide rentrant au terminus... et cela parce que les études avaient été bâclées, que les responsables (au premier rang desquels le fils de Rafsandjani ) ont détourné l’argent et utilisé des matériaux non conformes, et que les millions de dollars demandés par les bureaux d’études ont été envoyés aux associations pacifistes comme le Hezbollah et le Hamas.

Pour l’instant, comme pour les tremblements de terre, la catastrophe n’a officiellement pas fait de victimes mais le trafic du métro risque d’être perturbé pour un moment, d’autant plus que les experts sur les lieux ont estimé que d’autres éboulements risquaient de se produire sur le réseau aux abords immédiats.

Actuellement d’autres grandes villes iraniennes rêvent du métro, les mollahs ayant vu la possibilité comme à Téhéran de s’enrichir rapidement sur des chantiers avec des budgets colossaux. Le cas le plus inquiétant concerne la ville d’Ispahan qui veut se doter d’une ligne de métro dont la ligne passerait sous les principaux monuments historiques de la ville. On n’ose imaginer un pareil éboulement sous les mosquées, les palais ou les ponts de cette ville classée par l’UNESCO.

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