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Liban : Où faut-il chercher pour trouver une solution ?
19.07.2006

Les ambassades du régime des mollahs ont une réputation à défendre. Cette réputation non usurpée leur a été acquise pour :
- les interrogatoires musclés des sous-sols des locaux diplomatiques de Paris,
- les fusillades dans les locaux suédois,
- les falsifications de billets à la représentation de Londres,
- le trafic de stupéfiants à Berlin…



Ce sont là des usages de locaux diplomatiques qui sont contraires au regard des règles internationales. Mais, la principale activité du personnel diplomatique en principe versé dans les bonnes manières, a toujours été l’enlèvement, le ficelage et l’expédition des opposants à la mère patrie. Notre cher ministre des affaires étrangères, Mohammad Mottaki en sait quelque chose. Le très souriant Mottaki a été en charge de ce genre d’activités en Turquie et au Japon pendant plusieurs années.

La dernière ambassade iranienne à faire parler d’elle est celle de Beyrouth où, selon certaines rumeurs, une intense activité se déroule : un ballet ininterrompu de véhicules puissants, des 4x4 aux vitres teintées, a été observé ces derniers jours. Ces allées et venues étranges inquiètent les Libanais pourtant habitués à cette étrange mission diplomatique.

Les sites Free Lebanon et Lebanese Fondation for Peace annoncent que deux des soldats israéliens enlevés seraient détenus dans les sous-sols de l’ambassade des mollahs dans la capitale libanaise. Plus personne ne doute de l’implication des mollahs dans le conflit actuel, mais si ces faits étaient avérés, ce serait la preuve que le régime des mollahs met à la disposition d’un groupe terroriste des locaux diplomatiques et leur fait bénéficier des avantages liés à son extraterritorialité.

Manouchehr Mottaki, né en 1953, a été ambassadeur en Turquie, pays par lequel transitent les Iraniens qui fuient l’Iran. La Turquie est un des terrains de chasse du régime (enlèvements, torture et rapatriements forcés des opposants). Les Turques laissent faire.

Mottaki a fait carrière dans les Renseignements comme programmeur directeur des opérations internationales. Il a par la suite était vice-président de l’Organisation des Relations Islamiques. Cet organisme a pour mission la promotion internationale du fondamentalisme islamique et la coordination de l’exportation de la Révolution Islamique. À ce poste, Mottaki a eu pour mission le recrutement et la formation des terroristes étrangers.

Il a également été sous-directeur du service juridique et international du ministère des affaires étrangères. A ce poste, il encadrait les agents de la Division Qods en mission sur des opérations terroristes à l’étranger. Mottaki avait pour tâches de :

  • Fournir des passeports diplomatiques,
  • Prévoir et fournir tous les besoins logistiques pour la mission.

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