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Cabinet d’Ahmadinejad : Compartiment Tueurs
15.08.2005

Les fines fleurs des services de Renseignements et du terrorisme vont seconder l’obscur président.



Enseignement Ali-Akbar Ash’ari
Communications Mohammad Solymani
Renseignements Gholam-Hossein Mohseni-Ejéï
Économie Dovoud Danesh Ja’afari
Affaires Etrangères Manouchehr Mottaki
Commerce Extérieure Seyed Massoud Mir-Kazemi
Santé Kamran Bagheri Lankarani
Coopération Ali-Reza Ahmadi
Jihad de l’Agriculture Mohammad-Réza Eskandari
Justice Jamal Karimi-Rad
Défense et Forces Armées Mostafa Mohammad-Nadjjar
Transport Mohammad Rahmati
Confort et Protection Sociale Seyed Mehdi Hashemi
Industrie et Ressources Naturelles Ali-Reza Tahamsbi
Sciences, Technologie et Recherches Mohammad Mehdi Zahedi
Culture et Orientation Islamique Mohammad-Hossein Saffar-Harandi
Travail et Affaires Sociales Mohammad Jahromi
Intérieur Mostafa Pour-Mohammadi
Urbanisme et Logement Mohammad Saïdi-Kia
Pétrole .....................
Équipements Parviz Fattah

  • Mohseni-Ejéï : Renseignements (né en 1956)

- Gholam-Hossein Mohseni-Ejéï (Mollah) a été pendant les années 80 le représentant du Procureur de la Révolution au sein du Ministère des Renseignements. À ce poste, il a activement pourchassé les opposants afin de les arrêter pour les exécuter.

Durant ces années, il a présidé la troisième chambre des tribunaux révolutionnaires et on peut estimer qu’il est responsable de plusieurs milliers de sentences capitales.

Dans le processus de liquidation des intellectuels (les meurtres en série), Mohseni Ejéï a personnellement lancé la Fatwa pour le meurtre de M. Pirouz Davani. Ces dernières années, Mohseni Ejéï a parallèlement présidé la Cour Spéciale du Clergé (les mollahs ne sont pas soumis aux mêmes règles que l’ensemble des Iraniens).

  • Mottaki : Affaires Etrangères (né en 1953)

- Manouchehr Mottaki a été ambassadeur en Turquie, pays par lequel transitent les Iraniens qui fuient l’Iran. La Turquie est un des terrains de chasse du régime (enlèvements, torture et rapatriements forcés des opposants). Les Turques laissent faire.

Mottaki a fait carrière dans les Renseignements comme programmeur directeur des opérations internationales. Il a par la suite était vice-président de l’Organisation des Relations Islamiques. Cet organisme a pour mission la promotion internationale du fondamentalisme islamique et la coordination de l’exportation de la Révolution Islamique. À ce poste, Mottaki a eu pour mission le recrutement et la formation des terroristes étrangers.

Il a également été sous-directeur du service juridique et international du ministère des affaires étrangères. A ce poste, il encadrait les agents de la Division Qods en mission sur des opérations terroristes à l’étranger. Mottaki avait pour tâches de :

  • Fournir des passeports diplomatiques,
  • Prévoir et fournir tous les besoins logistiques pour la mission.

  • Saffar-Harandi : Culture et Orientation Islamique (né en 1953)

- Mohammad-Hossein Saffar-Harandi (Pasdar), commandant des Gardiens de la Révolution, est l’ancien rédacteur en chef du journal Keyhan. Ce journal ultra-réactionnaire est la voix de la République Islamique. Saffar-Harandi contrôlait l’information et la presse.

  • Poor-Mohammadi  : Intérieur (né en 1959)

Pour-Mohammadi est surtout bien connu des populations du sud d’Iran. Au début de la révolution, le port pétrolier de Bandar Abbas et ses environs ont été le théâtre des vives protestations publiques. Les Gardiens de Révolution peinaient à étouffer les agitations.

Khomeiny ordonna alors au mollah Pour-Mohammadi, procureur militaire de la révolution, de s’y rendre pour prendre la direction des opérations afin de rétablir l’ordre. Sur ses ordres, les Gardiens de Révolution ont organisé des rafles et ont fusillé après des procès sommaires tous les interpellés. Pour-Mohammadi avait supervisé personnellement les procès et les mises à mort.

- Mostafa Poor-Mohammadi (Mollah) a travaillé avec Rey-Shahri, ministre des Renseignements du Président Khamenei (en 1984) et il a été un des exécuteurs du projet du désengorgement des prisons. Projet au cours duquel le régime élimina environ 20,000 prisonniers en fin de peines en l’espace de trois mois.

Poor-Mohammadi a par la suite occupé le poste de sous-directeur de la section internationale des Renseignements, sous Fallahian et Dorri-Najaf-Abadi (dans les années 90). Il était responsable du projet de meurtre du Couple Forouhar.

On l’a vu plus récemment affecté au bureau des Renseignements et de la Protection du Guide Suprême.

Le choix riche en éléments antipathiques et effrayants, spécialistes des Renseignements et opérations spéciales, contient un message.

« Nous ne plaisantons pas » !

À qui s’adresse le message ?
À tous les opposants qui repprennent de l’espoir, aux puissances étrangères qui pourraient songer à aider les opposants, les jeunes qui n’en peuvent plus.

Les tueurs les plus emblématiques du régime forment ce « Cabinet de Guerre ».

« Nous ne plaisantons pas » !
« Nous tiendrons jusqu’au bout pour défendre le régime » !


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