Les grandes puissances ont présenté à Téhéran le 6 juin une offre contenant des mesures incitatives, notamment en matière de commerce, mais à condition que la République islamique suspende son enrichissement d’uranium. Mais le régime des mollahs a réaffirmé aujourd’hui son refus de suspendre l’enrichissement d’uranium, une condition posée par les Occidentaux avant toute négociation. Pour l’Iran, la demande d’une suspension de l’enrichissement d’uranium continue d’être négociable (manoeuvres dilatoires), alors que les Occidentaux assurent qu’il n’en est rien.

« Si les dirigeants iraniens rejettent notre offre, il y aura une action devant le Conseil de sécurité (de l’Onu), un isolement (de l’Iran) plus grand sur la scène internationale, et des sanctions politiques et économiques d’intensité croissante », a affirmé Bush.

« Si les dirigeants iraniens veulent la paix, la prospérité et un avenir plus optimiste pour leur peuple, ils devraient accepter notre offre, abandonner toute ambition de parvenir à l’arme nucléaire, et respecter leurs obligations internationales », a ajouté Bush, deux jours avant un sommet à Vienne avec l’Union européenne largement consacré à la crise avec Téhéran.

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