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Les « non-alignés » au secours des mollahs
10.08.2005

Le conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), aurait pu demander à l’Iran de suspendre à nouveau ses activités nucléaires sans en référer au Conseil de sécurité des Nations unies, dans l’espoir de favoriser une reprise des négociations. Il n’en est rien ...



La posture adoptée par la République Islamique plaît aux pays non-alignés.

La Syrie et le Cuba, proches du régime de Téhéran, la Malaisie, l’Algérie et l’Argentine voudraient se contenter d’une résolution préconisant la reprise des négociations, et non la reprise de la suspension de ses activités par l’Iran, comme le veulent les Occidentaux.

« Des Etats membres [du TNP] ne devraient pas être pénalisés s’ils n’adhèrent plus à un engagement volontaire », ont souligné ces derniers. Certains parmi ce groupe sont soucieux de ne pas rogner leurs propres prérogatives dans le cadre du TNP.

Seul Singapour a troublé ce concert de soutien à l’Iran en déclarant que la crise ne peut être résolue par une approche strictement légaliste, et que le renoncement demandé à Téhéran était une mesure destinée à « rétablir la confiance », après deux décennies de dissimulations.

La République Islamique investit de lourdes sommes d’argent dans de nombreux pays à l’économie chancelante dans le but d’acheter la bienveillance de ces états dans des cas similaires. Dans les prochains jours, nous essaierons de vous soumettre un dossier sur les investissements iraniens dans ces pays « légalistes ».