Selon ce même article, les causes de ces désordres seraient du au fait que les survivants attendent toujours et encore que l’aide pour la reconstruction des habitations détruites. Toujours d’après l’agence FARS, les préfabriqués promis par Téhéran n’ont pas été acheminés.

Cet article est d’autant plus intéressant que l’on continue de se tenir informé sur des événements que le régime islamique avait tenus cachés. 40 jours après le séisme, le déblaiement des gravats n’a pas encore commencé dans certains villages et les habitants se posent déjà la question de savoir si cet hiver ils seront encore sous les tentes. Signalons à l’attention de nos lecteurs que le Lorestan est la région iranienne la plus froide, située dans une zone montagneuse à l’ouest du pays, l’hiver fait son entrée dès le mois de septembre et il est très commun que le chauffage fonctionne neuf mois par an.

Interrogé, le responsable de la reconstruction a demandé du temps, en précisant que 50 000 maisons ne peuvent se reconstruire rapidement du jour au lendemain. Nous noterons sans faire de commentaires supplémentaires que cette catastrophe naturelle avait été présenté comme... un petit tremblement de terre habituel qui n'a presque pas fait de dégâts ni de victimes... Nous noterons qu’il y a au moins 50 000 maisons à reconstruire et que dans ces cas là les chiffres officiels sont bien souvent minorés.

Et pendant ce temps-là, le camp d’entraînement des pasdarans de Nahavand dans la même région continue à se développer pour accueillir les djihadistes et autres terroristes du hezbollah.

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