Un film a récemment été envoyé aux médias de l’opposition et mis à la disposition de tous sur la toile. Un des responsables des services d’images du régime a expédié un documentaire tourné sur les lieux même de l’accident afin que cette affaire sorte de l’oubli. A l’époque les autorité avaient parlé d’une réaction chimique due à la proximité du coton et du goudron comme étant à l’origine de l’explosion. A la lumière des informations apportées par le documentaire, nous apprenons que l’hypothèse du coton et du goudron est une pure invention. Il ne s’agissait pas d’une explosion suivie immédiatement d’un incendie mais d’un incendie suivi d’une explosion mais deux heures plus tard (vers 8 heures du matin). Et ainsi tout se complique, contredisant l’hypothèse gouvernementale.

Les images nous prouvent qu’un incendie s’est déclaré à bord du train alors qu’il se trouvait à la gare « Khayyam » située à proximité du village « Deh no » dans la région de « Hashem-Abad » (aux environs de Neyshapour).

Des pompiers ont été dépêchés pour maîtriser l’incendie et le film montre une présence inhabituellement élevée d’agents des Pasdarans pour un incendie de coton et de goudron dans une ville de seconde importance.

Depuis nous savons que Neyshapour [1] pourrait abriter une usine souterraine d’enrichissement nucléaire fabriquée par les Russes.

Dans une première partie, nous voyons des pompiers en train d’éteindre le feu et des miliciens gradés s’activer autour du train qui reste entier.

Par la suite, le commentateur en voix off nous apprend que deux heures plus tard, il y a eu une explosion inexplicable. Les images sont insoutenables. La gare et le petit village adjacents (« Deh no » de « Hashem-Abad ») ont été soufflés, balayés, les voitures de pompiers sont brûlées, les maisons démolies, tous ont péris : le gouverneur qui habitait la ville, les pompiers, les pasdarans qui gardaient la dépouille du train, les villageois aussi. Ceux qui étaient dans les maisons sont morts sous les décombres, il n’y a que très peu de survivants : moins d’une dizaine.

Le plus choquant est le cas des cadavres trouvés dans les champs : ils sont déchiquetés, les vêtements ont brûlé et les corps sont dénudés. Les visages des morts sont méconnaissables, la chaleur a cuit certains corps, il y a des bouts de corps disséminés aux alentours.

A la place de la gare un cratère de plusieurs centaines de mètres de diamètre d’une profondeur de 60 m environ. Du train, il ne reste qu’un essieu trouvé au fond du cratère et les rails ont fondu…

Selon les rumeurs, le train transportait des déchets nucléaires vers la Russie ou une des anciennes républiques soviétiques (le Khazakstan ?). L’incendie accidentel ou pas aurait déclenché une explosion de cette matière nucléaire qui a dévasté entièrement la zone. Le régime cherchant à mener ses activités clandestines a négligé de prévenir les villageois, le gouverneur et ses propres miliciens du danger potentiel de la terrible cargaison transportée par ce train.

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