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La Maison-Blanche vise à rallier Moscou et Pékin
03.05.2006

La Maison-Blanche a dit mardi que l’Iran n’était pas crédible quand il affirmait avoir reçu de la Russie et la Chine l’assurance qu’elles s’opposeraient à d’éventuelles sanctions contre la République islamique au Conseil de sécurité de l’Onu.



Le porte-parole de la Maison-Blanche, Scott McClellan réagissait devant la presse à des propos du ministre iranien des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki. Ce dernier avait déclaré dans la presse iranienne mardi que la Russie et la Chine avaient officiellement assuré l’Iran de leur opposition à des sanctions et à des actions militaires. «C'est un régime qui a dit beaucoup de choses» (dit n’importe quoi – ndlr) a déclaré McClellan.

McClellan a assuré au contraire que les Etats-Unis, la Russie, la Chine et leurs partenaires étaient tous unis sur l'objectif, qui est d'empêcher le régime iranien d'obtenir des armes nucléaires ou la capacité de fabriquer des armes nucléaires.

McClellan a répété que l’objectif américain était de parvenir à l’adoption d’une résolution contraignante, pouvant déboucher sur des sanctions, voire le recours à la force militaire.

L’administration Bush vise à rallier Moscou et Pékin à un recours au chapitre VII de la charte des Nations uniesafin d’obliger le régime (des mollahs) à changer d’attitude.

Le chapitre 7 de la Charte des Nations unies traite des menaces contre la paix et des actes d’agressions et autorise, en dernier ressort, l’emploi de mesures coercitives. Une telle résolution passerait, si Moscou et Pékin n’exerçaient pas leur droit de veto, mais s’abstenaient tout simplement.

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