Iran : la France hésite 29.04.2006 Suite à la remise du rapport de El Baradei, Bush a déclaré que « le processus diplomatique ne faisait que commencer ». Il a reprécisé que la diplomatie était son premier choix. De son côté, la France avait dans un premier temps évoqué le recours au Chapitre VII, adoptant une position très américaine. Mais plus tard dans la journée, Douste-Blazy a rappelé que la porte de la négociation restait ouverte pour la France. Apparemment la France joue « placé » et préfère miser sur les deux tableaux. Elle voudrait « y aller » avec les Américains pour ne pas être mise sur la touche comme c’est le cas en Irak au grand désespoir des investisseurs français qui voient leur échapper tous les marchés dans ce pays où tant de choses restent à reconstruire. Et parallèlement, la France mise sur les initiatives « privées » qui encouragent les Américains à négocier directement avec les mollahs. Prudemment, la France essaie timidement à diversifier ses choix. Espérons qu’elle fera des choix ambitieux pour renouveler une nouvelle ère qui nous rappellerait les relations respectueuses et amicales entre l’Iran et la France de 1963 à 1969. WWW.IRAN-RESIST.ORG
Le Général de Gaulle n’a conçu de politique arabe que durant les six derniers mois de sa présence à la Présidence de la République. Il n’y a donc eu une politique étrangère arabe gaulliste que durant six mois. La politique palestinienne ne s’est développée qu’a partir du Congrès de 1969, c’est à dire sous Pompidou. La France n’a intégré le mouvement palestinien à sa politique étrangère qu’à partir de 1969, le Général de Gaulle ayant démissionné. Jusqu’en 1962, compte tenu de la guerre d’Algérie, il est difficile de parler d’une politique arabe. Ensuite, la politique du général de Gaulle s’est dirigé sur l’Iran où il s’est rendu en octobre 1963. Cette date est capitale car elle marque le choix d’une politique orientale non-arabe, avec l’Iran. WWW.IRAN-RESIST.ORG
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