Alors que tout le monde fait semblant de vouloir empêcher Téhéran à se doter de la puissance nucléaire, une nouvelle «affaire» vient encore nous démontrer que l’ONU n’était pas l’organisation la plus appropriée pour régler les affaires mondiales. Après déjà avoir élu la Libye à la tête de la Commission des Droits de l’Homme voilà que le même cortège d’électeurs (des ambassadeurs de pays arabes et le Mouvement des Non-Alignés) . Le monde libre appréciera ce pied de nez des pays qui se font si souvent subventionner par la république islamique.

Nous nous posons maintenant quelques questions légitimes, à quand un représentant de la république islamique à la tête de l'AIEA ? A quand un représentant de la même république islamique à la tête de la commission des droits de l'Homme ?

A quand un représentant du régime de Téhéran à la tête d’Interpol ? Et tant que nous y sommes pourquoi pas aussi un de ses hommes à la tête du mémorial de la Shoah ?

En attendant nous avons bien vu le président du régime des mollahs quasiment jouissant en public, en tous les cas au moins se sentant pousser des ailes. Selon le quotidien Kayhan (voir les notes associées) qui se faisait l’écho de la nomination à l’ONU, Téhéran considère déjà que ceci est la preuve que le monde admet l’Iran comme un pays pacifique qui ne peut nourrir de desseins militaires avec son programme nucléaire. Le régime des mollahs espère que cette nomination va faire réfléchir les membres de l’UE3 et les États-Unis ainsi que les pays qui leur emboîtent le pas.

L’absence de réaction des membres permanents du Conseil de Sécurité est un signe que ces derniers n’ont pas encore pris conscience du lobbying iranien auprès des petits pays qui disposent malgré tout d’une voix à l’ONU.

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