L’élection d’Ahmadinejad sert de prétexte à une série de rencontres entre les dirigeants de la République Islamique et leurs vassaux étrangers.

Il est bon de rappeler que la majorité des dirigeants de la République Islamique sont sous mandat d’arrêt international et ne peuvent voyager en toute quiétude hors d’Iran. De plus les dissensions sont grandes entre les membres de cette oligarchie et personne n’ose quitter le navire de peur d’être éjecté durant son absence. C’est pourquoi les vassaux arrivent en Iran et non l’inverse. Les seuls qui voyagent sont ceux qui n’ont aucun poids politique à l’intérieur comme ce fut le cas avec Khatami et peut l’être avec Ahmadinejad.

Les dirigeants de la République Islamique aborderont deux sujets avec Assad : l’attitude de la Syrie au Liban - désengagement des forces syriennes et désarmement du Hezbollah - et la situation en Irak : L’Iran et la Syrie ont été encouragés par une résolution de l’ONU à respecter la souveraineté de l’Irak et à participer à la lutte contre le terrorisme en surveillant leurs frontières communes avec l’Irak.

Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont appelé la Syrie et l’Iran à faire davantage pour prévenir « les attaques terroristes » lors de l’adoption à l’unanimité par le Conseil de sécurité de l’Onu d’une résolution condamnant ces attaques en Irak.

La résolution adoptée, le 4 Août, « condamne sans réserve et dans les termes les plus fermes les attaques terroristes en Irak et considère tous les actes de terrorisme comme une menace pour la sécurité et la paix ».