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Bush va rechercher le soutien de son homologue chinois
17.04.2006

Il est possible que la Chine menace d’utiliser son veto à toutes les sanctions que l’Onu proposera à l’encontre de l’Iran. Le président américain profitera de la visite de son homologue chinois Hu Jintao cette semaine aux Etats-Unis pour tenter de le convaincre de soutenir l’action du Conseil de Sécurité de l’Onu à l’encontre de l’Iran et de son programme nucléaire.



Hu Jintao est attendu aux Etats-Unis du 18 au 21 avril. Cette première visite officielle depuis qu’il est devenu président devrait être principalement consacrée aux affaires et aux différends commerciaux entre les deux pays, mais des spécialistes estiment qu’une attention particulière sera apportée à l’Iran.

Pékin a bien fait part de sa préoccupation après l’annonce de Téhéran sur l’enrichissement d’uranium, mais la Chine a toujours affirmé qu’une action militaire ou des sanctions « ne seraient pas utiles » et qu’elle comptait privilégier la voie diplomatique.

L’AIEA a identifié Pékin comme un des fournisseurs de l’équipement nécessaire à l’enrichissement utilisé dans le programme nucléaire iranien. Des scientifiques chinois spécialistes des questions d’armement ont travaillé en Iran jusqu’à la fin de 2003 et diverses sources ont indiqué que la Chine avait vendu des centrifugeuses ou des pièces de centrifugeuses à l’Iran jusqu’à la fin de l’an dernier.

Le sommet sino-américain prévu à la Maison Blanche le 7 septembre 2005 avait été reporté en raison de la catastrophe de La Nouvelle Orléans, mais HU et Bush s’étaient rencontrés en septembre 2005 au cours de célébration à New York du 60e anniversaire de l’Organisation des Nations Unies.

Il y aura de nombreux sujets au menu de cette rencontre : la coopération de Pékin pour la lutte contre le terrorisme international, la crise nucléaire en Corée du nord, le traitement de la question de Taiwan et une possible neutralité Chinoise dans l'affaire iranienne !

Ce sera du donnant-donnant. Sans doute Washington devrait renoncer à certaines exigences, nous verrons lesquelles dans les prochains mois.

En 2002, Henry Kissinger, l’architecte du rapprochement sino-américain dans les années 70, s’était rendu à Pékin et avait rencontré Hu Jintao alors vice-président. Selon Kissinger, les relations sino-américaines devraient être traitées à long terme. Reste à voir si Bush et Hu se souviennent de ce bon conseil.

Pour en savoir + : [Recherche Par Mots Clefs : Corée du Nord]


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