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L'affaire des 250 bombes nucléaires des mollahs !
15.04.2006

Lors du démembrement de l’URSS en 1991, l’arsenal nucléaire et militaire soviétique a été partagé entre la Russie, la Biélorussie et l’Ukraine. Cette dernière a hérité ainsi d’une partie de la flotte de la Mer Noire et de 2000 engins nucléaires (dont 176 missiles stratégiques intercontinentaux), faisant d’elle la troisième puissance nucléaire mondiale derrière les Etats-Unis et la Russie.



Le 14 janvier 1994, un accord tripartite a été signé entre les Etats-Unis, la Russie et l’Ukraine afin de démanteler l’arsenal nucléaire de cette dernière. Les composantes de l’arsenal soviétique installées en Ukraine ont été partiellement démantelées et rapatriées dans le territoire de la Fédération russe. Et selon l’Ukraine, le 1er juin 1996 ce pays aurait transmis sa dernière ogive nucléaire à la Russie afin de devenir un état non-nucléaire. Or, selon le journal Russe « Novaya Gazeta », 250 des bombes nucléaires n'ont jamais été restituées à la Russie et au lieu de cela, elles auraient été envoyées en Iran !

Caroline B. Glick de Jewish World Review estime qu’il est impossible d’évaluer l’exactitude du reportage de ce journal. Le gouvernement ukrainien a écarté ces allégations. Glick pense que la Russie pourrait bien avoir inventé cette histoire pour détourner l’attention des média du soutien de ce pays à l’Iran, à la Syrie et au Hamas ! Et les mauvaises relations entre l'Ukraine et la Russie nous recommandent aussi d’être encore plus prudents et ne pas prendre pour argent comptant les allégations du Novaya Gazeta. Mais si l’affaire s’avérait fondée, la Russie aurait sa part de responsabilité pour ne pas avoir signalé la disparition des 250 bombes.

Or, 250 bombes ne sont pas du tout la même chose que 250 pièces jaunes, il y a des aléas de transport, de stockage et surtout de date de péremption des bombes. Selon Novaya Gazeta, les bombes en question resteraient opérationnelles jusqu’en 2010. Or, rien ne permet d’affirmer cette date avancée par l’article du Novaya Gazeta et cette date butoir est le principal argument de l’article.

Cependant, l’Ukraine n’a pas fabriqué ces bombes en vue de les vendre : son arsenal d’origine soviétique date d’avant 1991. Une arme nucléaire a une durée de vie d'environ 20 ans. Il est fort possible que les Ukrainiens aient vendu des missiles ou bombes nucléaires aux mollahs, mais ces missiles sont déjà ou seront bientôt périmés. Mais l’annonce de cette vente dope la supposée puissance militaire des mollahs et ce genre de révélation leur convient fort bien surtout en ce moment.

Par ailleurs, le régime des mollahs a besoin de revendiquer l'existence d'une armée puissante et bien équipée. Comme ça la république islamique n’a pas à revendiquer ouvertement ses ramifications terroristes qui sont ses véritables armées. L’affaire des 250 bombes est une rumeur qui convient parfaitement aux mollahs, qu’ils soient ou non ses inventeurs. (lire notre article à venir sur le projet spatial des mollahs).

La force du régime des mollahs n’est pas dans l’affrontement direct mais l'affrontement indirect ou par acteurs interposés (Hezbollah, Hamas, Jihad Islamique, Guérilla Irakienne, etc...). Le régime des mollahs n’est pas une puissance militaire dans la région. Il a perdu la seule aventure militaire qu’il a entreprise. Son objectif n’est pas de s’implanter dans le domaine réservé de la dissuasion classique.

C’est pourquoi les mollahs veulent la maîtrise de la technologie afin de ne pas acheter des produits à la limite de la péremption, mais aussi et surtout afin de produire des bombes nucléaires adaptées à leurs propres objectifs et leurs armées spécifiques, c’est-à-dire des produits adaptés aux terroristes.

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