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Ahmadinejad : Emporté par la foule !
30.03.2006

Emporté par la foule.... qui s'élance comme une folle farandole..., tel pourrait être le refrain qui chante l’unisson entre le président et ceux qui sont censés l'avoir élu...



Ahmadinejad est parti faire un tour dans la province de Kohkilouyeh, et lors de son allocution publique il a été témoin de la mort de deux personnes. C’est au moment où le représentant de la province au Parlement islamique a voulu prendre la parole que des manifestants assez nombreux ont commencé a lancer des slogans, la foule bougeant, celle-ci avait tendance naturellement à avancer vers l’avant c’est-à-dire vers la tribune officielle.

La réaction des forces islamiques de sécurité a été immédiate et elles se sont opposées au mouvement de la population qui par contre coup a commencé à projeter les barrières de sécurité en direction des gardes. Dans leur riposte armée, ceux-ci ont tué une personne et blessé grièvement huit autres personnes dont l’une allait décéder quelques instants plus tard durant le trajet en ambulance vers hôpital. Tout cela sous les yeux d’un Ahmadinejad impassible et spécialement froid et sans réaction.

Hodjat-ol-eslam (sous ayatollah) Movahed, représentant élu soi-disant démocratiquement de la région en est à son 4° mandat et fait l’objet de la colère populaire locale depuis toujours, rarement présent dans la province car craignant pour sa vie, sa permanence a été incendiée à chaque élection, ce qui avait d’ailleurs entraîné un couvre feu et la loi martiale dans la ville de Dehdasht durant 15 jours.

Pour la petite histoire, il faut savoir qu’Ahmadinejad qui ne se déplace jamais sans son escouade de journalistes n’a pas de souci à se faire, aucun journal en république islamique n’a parlé de cette aventure et l’étonnement des gens a été grand de constater que cette fois à l’occasion d’un voyage présidentiel il n’y avait pas de photos. Ce type de mésaventure lui était aussi arrivé, il y a environ deux mois, les heurts avaient commencé avant son arrivée au Luristan, une province pourtant très islamisée, l’avion présidentiel avait fait demi-tour et le « motif invoqué » avait été le « mauvais temps » sur la piste atterrissage.

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Autre histoires présidentielles du « mauvais temps » :
- Ahmadinejad sauvé par la météo : Le ciel de Téhéran dit le contraire (24 Janvier 2006)


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