Voilà qui devrait susciter l’intérêt de quelques journalistes occidentales qui vont peut-être soudainement devenir sensibles à ce qui est advenu de leur consoeur. Du moins on peut l’espérer.

Nous avons appris que Massoumeh Saghafi était décédée chez elle, officiellement elle se serait pendue, un suicide statistiquement plutôt rare chez les femmes. Elle était journaliste, curieuse avec une réputation de « fouille merde » qui la précédait dans les milieux islamiques et était aussi une grande sportive par ailleurs, jouant dans un club de Basket Ball au niveau national.

La chose étrange dans cette mort et qui la rend d’autant plus suspecte est qu’une autopsie a été demandée, mais que les résultats n’ont toujours pas été proclamés alors que sa famille aurait fait état de traces de coups et blessures sur le corps de la victime.

Ce n’est pas la première fois qu’un journaliste en Iran se suicide sans raison connue et bien souvent depuis les débuts de la révolution islamique on entend ici ou là la phrase « il a été suicidé » au lieu de « il s’est suicidé ». Est-il besoin de rappeler ici le nombre élevé de journalistes qui ont disparu dans cette dictature islamique sans que l’on ne sache jamais ce qu’ils étaient devenus.

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