En cas de nécessité : c’est-à-dire si les Russes s’entendent avec les Américains et que les Européens ne puissent plus évoquer le « veto » russe.

Il y a un mois, le 20.02.2006, une délégation iranienne avait été reçue à Moscou par le secrétaire du Conseil de sécurité russe, Igor Ivanov. Il avait été entendu que les pourparlers se poursuivraient, avait indiqué le service de presse du Conseil de sécurité, sans préciser ni la date ni le lieu de la nouvelle rencontre.

La reprise des négociations est la seule « réponse » des mollahs pour désactiver le processus d’un transfert définitif au Conseil de Sécurité. Le 3 mars 2006, c’est-à-dire le jour de la rencontre de la Dernière Chance avec la Troïka et dès que la presse avait su l’échec de cette rencontre, l’Iran avait déclaré qu’il était arrivé à un Accord Total avec la Russie sur une enveloppe qui comprend toutes les demandes de la communauté internationale, de l’Iran et de l’AIEA. Les Russes avaient poliment démenti.

Le but de ces manœuvres dilatoires à répétition est de retarder la date de la décision et créer une crise si importante que par peur d’une escalade guerrière, la communauté internationale cède sur de nombreux points comme le protocole additionnel ou les garanties de sécurité et reprenne de nouvelles négociations à nouveau avec les Européens (proposition Sawers [1]) ou comme le souhaitent les mollahs directement avec les Américains !

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