Le groupe Joundallah (Soldats d’Allah – en réalité des trafiquants de drogue) affirme que les sept hommes travaillent pour les services de Renseignements des Pasdaran, et qu’ils sont détenus dans « un endroit secret », selon la chaîne qatarie. Le trafic de drogue est un moyen de subsistance pour de nombreux mouvements islamistes et les Talibans en ont fait une arme contre l’occident.

Prise d'otages. La chaîne a diffusé des extraits d’une vidéo muette montrant les otages, certains les mains liées, à genoux et entourés d’hommes armés masqués.

« Les otages se sont identifiés et ont demandé au gouvernement iranien de les aider », a affirmé Al Jazeera. Leurs cartes d’identité ont été montrées sur la vidéo. Le Joundallah avait revendiqué l’enlèvement de neuf gardes-frontières iraniens près de la frontière avec le Pakistan en décembre dernier et avait affirmé dans une vidéo diffusée, le 19 janvier, avoir exécuté l’un d’entre eux (vidéo diffusée sur Al Arabiya). Les « Soldats d’Allah » avaient affirmé que l’exécution était en réponse aux « violations commises contre des personnalités sunnites dans des villes iraniennes ». Les autres otages avaient été libérés selon le régime des mollahs. cette première vidéo montrait 4 hommes armés debout derrière un otage agenouillé, l’un d’entre eux lisant un communiqué menaçant de tuer d’autres détenus.

La mise scène reste donc identique et semblable aux vidéos irakiennes. Dans la vidéo diffusée aujourd’hui (21 mars), le groupe a également revendiqué une opération qu’il a appelé « Zabol », opération que nous avons décrite dans un précédent article. Au cours de cette opération, les Joundallah auraient donc gardé en vie 17 personnalités du régime qu’ils ont emmenés comme otages. Les 7 autres enlevés aujourd’hui joindront donc leurs petits camarades enlevés au cours de l’opération Zabol.

La politique irakienne des mollahs est en partie responsable de cette vague d’enlèvements et d’assassinats de chiites et ce sont de simples soldats iraniens (payés 12 $ par mois) qui paieront de leur vie les actes de terrorisme perpétués en Irak par les mollahs.