Comme nous l’avons toujours écrit, Ganji demeure à nos yeux un prisonnier politique plus que suspect et si les gens sont nombreux à se réjouir de sa libération, nous le sommes aussi, car elle met fin à une comédie cousue de fils blancs. Dès la libération de Ganji, sa maison s’est transformée en lieu de pèlerinage et tous ceux qui avaient perdu leur langue ces derniers jours : Shirin Ebadi, Delphine Minoui et tant d’autres vont accourir pour toucher le miraculé.

IRAN-RESIST ne s’associera pas au battage médiatique savamment orchestré autour de cette libération. Nous ne voulons pas de Ganji comme Président. Nous ne faisons pas les poubelles du régime des mollahs pour trouver la solution à nos problèmes, la solution est en dehors de l’Islam, qu’il soit celui de Khomeiny ou d’un autre. Nous avons un long contentieux avec ce régime qui ne se résoudra pas par un gouvernement d’union nationale entre les vieux amis aujourd’hui fâchés.

C’est là, toute la difficulté du cas Ganji, il veut absoudre les erreurs du régime et refaire un packaging tout neuf pour emballer une tricherie mégalomaniaque.

Ganji est un manipulateur de concept et ceci n’échappe à personne. Le régime des mollahs n’a jamais été une république et l’on ne peut prétendre qu’il le sera quand ce pays compte des dizaines de miliciens et des centaines de liens avec tous les mouvements terroristes de la planète.

Ganji est un manipulateur et il ne peut plaire qu’à ceux qui ne vivent pas en Iran. Nous aurons de longs combats à mener pour dénoncer ses approximations volontaires qui ont fait le bonheur de Khatami pendant 8 ans, 8 ans décisifs pour les activités nucléaires.

À ce propos, Ganji, ce grand journaliste, n’a jamais découvert les activités nucléaires  ! Curieux…