Une attaque contre l’Iran pourrait avoir un « impact réel » et permettrait de retarder l’achèvement du programme nucléaire iranien de plusieurs années, a déclaré le général de réserve Yaalon, lors d’une intervention devant le Hudson Institute à Washington.

Selon lui, Israël dispose des moyens de brouiller les défenses anti-aériennes de l’Iran tout en ayant la possibilité de lancer des attaques aériennes et d’autres « types d’attaques ». Selon lui, les Iraniens ne manqueront pas de répliquer à une attaque israélienne avec ses missiles Shahab-3 ainsi qu’avec des tirs de roquettes de type Katioucha que Téhéran a fourni à la milice chiite libanaise du Hezbollah. Mais, il a ajouté que les missiles anti-missiles israéliens de type « Hetz » devraient permettre l’interception des missiles que pourrait lancer l’Iran.

Selon la télévision, ces propos ont suscité un « profond embarras » parmi les responsables politiques, qui depuis des mois ne cessent de répéter qu’Israël a opté pour l’option diplomatique, dans l’espoir que le Conseil de Sécurité impose des sanctions à l’Iran en cas de refus de ce pays de geler son programme nucléaire.

L’ancien chef des Renseignements militaires israéliens, le général Aharon Zeevi, avait pour sa part récemment estimé qu’une opération visant le programme nucléaire iranien était « difficile mais non impossible » pour Israël. En 1981, l’aviation israélienne avait détruit le réacteur irakien Osirak stoppant le programme nucléaire de l’Irak. Mais les installations nucléaires iraniennes sont plus nombreuses, dispersées sur le territoire et bien mieux protégées.

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