Le document entériné à la session extraordinaire du Conseil des Gouverneurs de l’AIEA tenue le 4 février prévoit d’informer le Conseil de Sécurité de l’ONU du programme nucléaire iranien. Il sera suffisant d’y ajouter le rapport du directeur général de l’agence.

Selon certaines informations, les Etats-Unis auraient l’intention d’adresser un ultimatum à Téhéran : ou bien il collabore pleinement avec l’AIEA sur son programme nucléaire, ou bien son « dossier nucléaire » est transmis au Conseil de Sécurité de l’ONU avec pour corollaire l’introduction de sanctions. L’Iran aurait de 30 à 60 jours pour donner une réponse.

Pour le régime des mollahs, l’AIEA commettrait une erreur préjudiciable en transmettant le dossier nucléaire iranien au Conseil de Sécurité. Cependant l’AIEA et son directeur égyptien El Baradei sont généralement très indulgents avec le régime des mollahs. Dans le dernier rapport du directeur général de l’AIEA, il est indiqué « qu'au cours de trois années d'inspections de l'AIEA en Iran aucune déviation à la composante civile n'a été observée » !

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