Iran-Russie : La riposte « soft » de Poutine 26.02.2006 Le lancement de la centrale nucléaire iranienne construite par la Russie à Bouchehr (sud de l’Iran), qui était prévu pour fin 2006 prendra « un peu de retard ». Le directeur de l’Agence fédérale russe de l’énergie atomique, Sergueï Kirienko, en visite à Bouchehr s’est refusé à donner une date pour le démarrage et a assuré que le délai d’achèvement était motivé par « une question qui n’était pas politique mais technique ». « La Russie ne fournit pas l’équipement et la technologie nécessaires pour le démarrage du réacteur », a toutefois affirmé un responsable de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, sous couvert de l’anonymat. « Le retard est politique. Si cela n’était qu’un problème technique, il pourrait être réglé en quelques mois. Or, ce démarrage a déjà été retardé à plusieurs reprises par les Russes. », a-t-il ajouté. Mais l’affaire est un peu plus compliquée que ne l’admettent les mollahs. Car effectivement les Russes sont revenus sur leur accord, mais les torts sont du côté des mollahs. La Russie devait effectuer une première livraison de combustible nucléaire à Bouchehr fin 2005, conformément à l’accord russo-iranien signé en février 2005 sur le rapatriement en Russie du combustible usagé. L’accord avait été signé par Alexandre Roumiantsev qui a été limogé en novembre 2005 parce qu’il était soupçonné d’avoir reçu des compensations de la part des mollahs. Kirienko est allé à Téhéran pour mettre les points sur les « i » au sujet de ce problème spécifique lié à Bouchehr. Les mollahs ont dû recevoir le message, car ils se montrent moins exigeants et espèrent, en gardant le sourire, que le réacteur pourra démarrer avant la fin 2006 et qu’il n’y aura pas de retard supplémentaire. Les Russes ont enfin un moyen pour convaincre les mollahs à se dépêcher et donner leur accord définitif pour la Proposition Russe.
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