Ce genre d’opération est courant en Iran et permet de réguler le marché noir de ces produits qui sont la chasse gardée des miliciens eux-mêmes.

3250 antennes paraboliques saisies dans un site où elles sont fabriquées :
 nos incorruptibles ne manquent d’initiative quand il s’agit de leur business !

Il faut savoir que de nombreux Iraniens regardent uniquement des chaînes de télévision par satellite, malgré l’interdiction décidée au milieu des années 90 par les autorités. Les toits des immeubles de Téhéran sont hérissés de dizaines d’antennes paraboliques. Aucun milicien ne se hasarde à les déloger de leur emplacement.

Une des raisons de ce fait contradictoire est que le marché des paraboles est contrôlé par les Pasdaran. De temps en temps, ils décrètent qu’il faut les ramasser pour relancer le marché et revendre les paraboles saisies et d’autres neuves.

Au commencement, il y avait des chaînes par satellites au contenu politique, mais désormais ce secteur est pollué par une offensive du régime des mollahs qui achète de nombreux canaux pour les remplacer par des télévisions non politisées dont les programmes sont produits aux Etats-Unis en anglais, en iranien ou en arabe.

L’interdiction de diffusion de programmes légers sur les chaînes nationales rend attractif le marché des paraboles. Le régime tient à détourner les Iraniens de la réalité. Il leur offre des programmes joyeux, mais bien cadrés avec un discours formaté au niveau des JT pour noyer l’information critique qui parvient aux Iraniens par les 3 chaînes politiques (Channel 1, NITV & Pars) qui subsistent malgré les difficultés financières (ci-dessous : les toits de Téhéran).

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