Actuellement l’Iran finance ce mouvement terroriste à la hauteur de 30 millions de $ par an, mais il est possible que Khaled soit venu voir son Tonton Banquier pour lui demander plus de sous car le jeune protégé a réussi là où le Hezbollah a échoué pour l’instant. Or, les mollahs payent plus de 500 millions de $ par an pour le Hezbollah et Khaled trouve le déséquilibre un peu injuste. Et puisqu’en 2005, Khamenei avait publiquement annoncé avoir accordé une aide supplémentaire de 280 millions de dollars au Hezbollah, le Hamas aimerait lui aussi profiter de la générosité du papy-cadeau.

La réponse du Tonton Banquier est un peu décevante. L’augmentation ne sera pas à la hauteur de l’appétit du Hamas et en plus le vieux mollah s’en décharge en créant un impôt « Palestine » !

« Il faut élaborer un plan pour que tous les musulmans puissent apporter une aide annuelle financière aux Palestiniens. Cette aide « créera un lien important entre les musulmans et la cause palestinienne et aura un impact important dans le monde », a dit le mollah suprême. En théorie, le Hamas aura au moins 6 milliards de $ de budget, de quoi s’acheter une petite centrale nucléaire pacifique, par exemples à leurs nouveaux amis Russes. En pratique, il a toujours ses 30 millions initiaux…

Khamenei a également soutenu la position du Hamas qui « refuse de reconnaître l’État d’Israël et de mener des discussions avec les Israéliens, exige le retour des réfugiés palestiniens et réclame que Jérusalem soit la capitale de la Palestine ». Khamenei n’a pas été avare de compliments. Les compliments au moins ne coûtent rien.

En décembre dernier, lors d’une précédente visite en Iran, Macha’al avait indiqué que son mouvement « riposterait » contre l’État hébreu si ce dernier attaquait l’Iran à cause de son programme nucléaire : tant de fidélité, si mal récompensée.

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