« Ils ont répété leurs arguments, leur position n’a pas changé en substance », a indiqué Solana aux journalistes.

« Nous espérons beaucoup qu’il y aura un mouvement du côté iranien avant la réunion du Conseil des Gouverneurs de l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA) le 6 mars à Vienne », a indiqué M. Solana, qui « attend de lire » le rapport que prépare à cette occasion le directeur de l’agence, Mohamed El Baradei.

Aujourd’hui à Bruxelles, Mottaki a réaffirmé le droit de ka république islamique à enrichir de l’uranium en Iran à petite échelle, à des fins scientifiques.

« Je pense que ce type de propositions ne contribue pas à construire la confiance mais vont dans le sens opposé », a estimé Javier Solana, rappelant la position de l’UE.

« Comme nous l’avons dit de nombreuses fois, nous acceptons un programme nucléaire pacifique en Iran mais comme vous le savez très bien, nombre de rapports de l’AIEA montrent qu’il y a des doutes substantiels sur le fait que ce qu’ils ont en tête est seulement un programme pacifique », a souligné Javier Solana.

Avant de voir Solana, le ministre iranien des Affaires étrangères avait indiqué qu’il était « encore temps de trouver un compromis » sur le programme nucléaire iranien : ce qui fait craindre aux Occidentaux que l’Iran cherche à gagner du temps afin de se doter de la bombe atomique.

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