Il a fait cette remarque un jour après que le ministre français des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy eut affirmé que l’Iran avait un programme militaire nucléaire secret. Steinmeier a indiqué que l’AIEA à Vienne avait également exprimé des soupçons similaires et que de nouveaux détails seraient dévoilés dans un rapport de l’AIEA sur l’Iran à être rendu public le 6 mars.

« Jusqu’alors, nous avons à supposer qu’il y ait ce soupçon », a- t-il dit lors d’une conférence de presse à l’issue de son entretien avec le chef de l’OTAN, Jaap de Hoop Scheffer.

Scheffer a indiqué que l’OTAN n’avait pas joué un rôle dirigeant dans le problème nucléaire iranien, mais que cela ne signifiait pas que ce problème n’était pas le sujet de discussion de cette alliance militaire. Ce qui est important, c’est que le trio de l’Union européenne (UE3), à savoir l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne, doit jouer un rôle dirigeant avec les Etats-Unis sur ce problème, a-t- il ajouté.

Le même jour, la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre britannique Tony Blair, qui a effectué sa première visite à Berlin depuis que Mme Merkel a assumé les fonctions de chancelier à la fin novembre 2005, ont réaffirmé leur détermination à prendre une ferme position contre le développement d’armes nucléaires par l’Iran.

Blair a souhaité voir la tension au sujet des ambitions nucléaires iraniennes se régler par des moyens diplomatiques (!), alors que Merkel a affirmé que Téhéran ne devait pas « dépasser la limite » (formule empruntée à de Villepin) dans sa réponse aux préoccupations de la communauté internationale.

La communauté internationale attend un heureux évènement pour le lundi 20 février : savoir si le régime des mollahs acceptera ou pas la Proposition Russe. Si les mollahs acceptent, le trio européen demandera aux Américains de croire ces diables de mollahs sur parole ! Danger !