Tout a débuté lorsque les miliciens intégristes irrités par le manque d’attention des jeunes à l’égard du deuil shiite du moharam (muharram) ont commencé à les harceler puis à les brutaliser avant qu’en réponse des combats de rues les opposèrent.

Actuellement, alors qu’on prétend que la population iranienne se sent offensée par les caricatures, ces incidents démontrent qu’il n’en est rien : les habitants du quartier Mâdar, anciennement « Mohseni », ont refusé de porter le deuil de l’Imam Hussein mort quelque 1400 ans auparavant.

En très peu de temps une pluie de pierres et engins incendiaires s’est abattue sur les bassidjs qui ont répondu par des charges violentes, armés de leurs matraques électriques (made-in England [1]). Les combats dans ce quartier ont duré jusqu’au petit matin et l’on pouvait entendre des slogans criés par de plus vieux habitants depuis les toits de leurs immeubles pour soutenir les jeunes.

Après plusieurs blessés et arrestations, la « paix » islamique semblait revenue après l’intervention d’une troupe d’élite des milices islamiques nommée Moussa-bné-Jafar (Moïse fils de Jafar).

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