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Nucléaire : le puits d'essais souterrains, info ou intox ?
10.02.2006 [Analyse]

Des plans d’un puits qui pourrait servir à des essais nucléaires militaires ont été extraits d’un disque dur en persan. Le disque dur avait été communiqué par les services de Renseignements américains l’an dernier à l’AIEA.



Ces plans montrent un tunnel de 400 mètres équipé de capteurs à distance de pression et de chaleur, qui semble destiné à un essai nucléaire nucléaire souterrain. Ils font aussi figurer un abri pour une équipe de contrôle à 10 km du puits.

Ces plans ne sont pas datés. Il est probable qu’il s’agisse d’un avant-projet d’étude et que d’ores déjà, la république de mollahs ait construit de nombreux puits d’une plus grande profondeur.

L’AIEA s’est refusée à confirmer ces informations, d’abord publiées mercredi par le quotidien Washington Post.

Mais en revanche, le rapport du 31 janvier de l’AIEA faisait référence à des études pour la construction d’une usine secrète d’enrichissement d’uranium, à des documents en possession des Iraniens indiquant comment fabriquer des hémisphères d’uranium métal, un processus « associé à la bombe atomique », ainsi qu’à des informations selon lesquelles Téhéran aurait reçu des centrifugeuses sophistiquées P-2 d’un réseau de marché noir pakistanais.

Le plans du puits de 400 m est perçu par les responsables américains comme une confirmation de l’ambition de Téhéran de procéder à un essai nucléaire.

Un des problèmes posés à l’AIEA pour l’application du TNP est la difficulté de détecter les essais nucléaires clandestins (voir les illustrations). La Direction des applications militaires (DAM) du CEA participe à la lutte contre la prolifération nucléaire et le terrorisme, notamment en mettant son expertise au service de l’AIEA et de l’Organisation du traité d’interdiction complète des essais nucléaires (OTICE).

Cette contribution à des programmes stratégiques repose sur les compétences du Département Analyse Surveillance Environnement (DASE) en matière de suivi des événements sismiques...

Voici la définition d’un événement sismique par la Direction des Applications Militaires du CEA : Un événement sismique est une secousse brutale du sol, plus ou moins violente. Son origine peut être naturel ou artificiel. On distingue ainsi les séismes naturels ayant pour origine des mouvements tectoniques ou volcaniques, des séismes induits par l’activité humaine comme la mise en eau d’un barrage, l’exploitation de gisements pétroliers, des tirs de mines ou de carrières, des essais nucléaires souterrains...

Ceci est à mettre au conditionnel, mais de nombreux iraniens ont évoqué la possibilité que le grand tremblement de terre qui détruit Bam n’était pas dû à une cause naturelle.

Un essai nucléaire peut passer inaperçu, s'il est pratiqué dans une cavité souterraine et des dépôts de sel à des profondeurs modérées (100-1500 mètres) offrent des caractéristiques idéales à la fois pour l'atténuation et le confinement, ceci du fait des propriétés rhéologiques du sel...

Par contre si l’essai est pratiqué par des mollahs, il peut avoir les effets destructeurs du tremblement de terre de Bam.

- Il se pourrait que cette « affaire de puits » révélée par un disque dur perdu par les mollahs (! ) ne soit qu’une autre de leurs manipulations. L’objectif serait de nous faire croire qu’ils ne seraient qu’à un stade préliminaire des études de construction d’un 1er puits ; alors qu’en réalité les essais auraient débuté le 26 décembre 2003... un an après la découverte des activités qu’ils ont tenues clandestines pendant plus de 18 ans !

Cela fait plus de 20 ans, qu'ils y travaillent sans relâche !

Nucléaire : le puits d'essais souterrains, info ou intox ?






- Cette « affaire » révélée par un disque dur perdu par les mollahs (! ) est un leurre.

L’objectif est de nous faire croire que les mollahs ne seraient qu’à un stade préliminaire des études de construction d’un 1er puits : Les Européens ont eu connaissance des activités nucléaires des mollahs en 2003.

- Des activités qu’ils ont tenues clandestines pendant plus de 18 ans !

Cela fait plus de 20 ans, qu'ils y travaillent sans relâche !


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