Crise Nucléaire : L’Iran à la croisée des chemins 05.02.2006 Au lendemain de transfert du dossier nucléaire iranien au Conseil de Sécurité, Ahmadinejad a minimisé la décision de l’AIEA, dans le style tout en nuances qu’on lui reconnaît ! « Vous pouvez délivrer autant de résolutions que vous voudrez, vous ne pourrez pas empêcher le progrès de l’Iran », a-t-il déclaré, en ajoutant à l’adresse des Occidentaux : « vous savez que vous ne pouvez rien faire, puisque l’époque de l’intimidation est révolue ». En revanche, après plusieurs déclarations contradictoires à Vienne et à Téhéran, il semble que le régime des mollahs n’ait pas encore décidé de reprendre l’enrichissement « à une échelle industrielle », ni rejeté formellement la « Proposition Russe » d’enrichissement d’uranium iranien en Russie. Les négociations doivent reprendre le 16 février. Elles vont se poursuivre, mais « le plan russe doit être adapté à la nouvelle situation », a déclaré le porte-parole de la diplomatie iranienne Hamid Reza Assefi.
Les mollahs sont déstabilisés par la décision de l’AIEA. Ils chercheront à diviser l’unité de la communauté internationale, mais leur marge de manœuvre va en diminuant car leur partenaire de négociation, la Russie est elle-même sur la sellette et doit arriver à obtenir un accord avant le 6 mars. De leur côté, les mollahs n’ont pas encore digéré cette résolution et restent sur d’anciennes déclarations comme celles prononcées par Assefi au cours de la semaine dernière. Ce dernier avait déclaré : « Nous ne sommes pas inquiets face au Conseil de sécurité, mais c’est une méthode incorrecte »… En août 2005, le même personnage avait déclaré : « Ce n’est pas la fin du monde si le dossier nucléaire de l’Iran est envoyé devant le Conseil de Sécurité ». WWW.IRAN-RESIST.ORG
Aides versées au Hezbollah, au Hamas, au Jihad Islamique ou au FPLP (Voir Liste).
En même temps la politique sécuritaire des mollahs a un coût très élévé :
Le régime ne se trompe pas : son vrai ennemi est le peuple iranien et leschiffres sont exagérés par le régime afin de terroriser les population et prévenir les manifestations hostiles au régime. Cependant, les Iraniens ne sont pas dupes et il y a nombreuses éliminations de ces fameux « terrifiants » bassidjis. Coût croissant des activités nucléaires clandestines et l’achat au prix double des matériaux prohibés, la sécurité des sites... Des sanctions tomberont à pic pour paralyser cette Armée. C’est une réalité implacable : en cas de sanctions ( ... blocus du Golfe Persique, fermeture des Ambassades, blocus pétroliers, blocus commercial, gel des avoirs des dirigeants iraniens ...), les dépenses des mollahs seront supérieures aà leurs revenus, le Bazar les lâchera, les milices se désisteront ... Le régime sera plus fragile qu’il n’a été durant ces 26 années d’existence. Aucun régime solide n’a besoin de rémunérer 12% de sa population active pour surveiller, arrêter, enlever et torturer afin de soumettre toute une nation. Ce régime est tout sauf solide. Pour en savoir + sur les effets des sanctions :
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Bonne lecture et à très bientôt. |