L’AIEA cherche (encore) à savoir « comment rétablir la Confiance »
02.02.2006
Le Conseil des Gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) se réunit ce matin à Vienne pour décider de transférer le dossier nucléaire iranien au conseil de sécurité des Nations unies.
Les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité (les P5 : Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Chine et Russie) ont élaboré mercredi avec l’Allemagne, un texte demandant à l’exécutif de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) de saisir la plus haute instance des Nations unies.
Le projet, rédigé par l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne, mentionne pour la première fois « d’éventuelles activités (nucléaires) qui pourraient avoir une dimension nucléaire militaire ». Un rapport des inspecteurs de l’AIEA a indiqué mardi soir que l’Iran dispose de documents sur un processus « lié à la fabrication de composants d’armes nucléaires ».
Officiellement saisi du dossier iranien, le Conseil de Sécurité devra patienter jusqu’au 6 mars prochain, et attendre le rapport complet de El Baradei.
Les Européens continuent de titiller El Baradei afin que ce dernier « explique » quelles mesures doit prendre l’Iran pour rétablir la confiance dans le « caractère uniquement pacifique » de ses programmes. Nous sommes loin du front uni demandé par George Bush et de ses messages adressés au Peuple Iranien.
L’Europe veut rétablir la confiance avec les mollahs et en aucun cas avec leurs adversaires, qu’ils soient hommes d’états américains ou Israéliens ou plus logiquement des hommes et des femmes Iraniens opprimés par un petit nombre de mollahs.
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