« Notre conseil amical à nos collègues iraniens reste le même : coopérer avec l’AIEA sur la base de la résolution de son Conseil des Gouverneurs », a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Kisliak à l’issue d’une réunion avec le négociateur en chef iranien sur la question nucléaire, Ali Larijani.

« C’est la clé pour éliminer tous les désaccords restants et les inquiétudes tout en permettant à l’Iran de satisfaire ses besoins en énergie à long terme en assurant la communauté internationale que les normes de non-prolifération sont respectées ici de façon infaillible », a déclaré Kisliak.

L’émissaire russe et son homologue chinois se trouvaient à Téhéran au lendemain d’une rencontre à Londres au cours de laquelle les ministres des Affaires étrangères des cinq pays membres permanents du Conseil de Sécurité (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Chine, Russie) et de l’Allemagne se sont accordés sur le transfert du dossier nucléaire iranien au Conseil de sécurité.

Les six ministres ont cependant convenu dans une déclaration commune que le Conseil devrait attendre le rapport du directeur général de l’AIEA Mohamed El Baradei en mars, avant de décider d’engager une éventuelle action.

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