« Informer ou saisir le Conseil de sécurité du dossier iranien est la fin de la diplomatie et cela n’est pas du tout positif », a affirmé M. Larijani selon la télévision d’Etat.

Par ailleurs, le régime des mollahs qui ne s’attendait pas à une telle unité des P5 fait profil bas et déclare « qu’il ne lie pas le pétrole » à la controverse sur ses activités nucléaires et qu’il n’a « aucune raison » d’interrompre ses exportations de brut. Les mollahs ont perdu la main et affichent une attitude sereine pour trouver le temps d’analyser la situation et trouver une parade. Notons cependant que la république des mollahs ne dispose que « de parades » pour contrer les décisions internationales.

La décision de saisir le CS déstabilise « l’espèce de diplomatie » des mollahs. Les mollahs sont déstabilisés, ils multiplient les réactions et les maladresses.

Alors qu’ils ont tenté d’influencer la décision de l’OPEP en politisant la décision sur les quotas, après les échecs répétés de leurs tentatives, les mollahs indiquent qu’ils ne vont pas proposer de réduction de production à l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) dont les ministres sont actuellement réunis dans la capitale autrichienne.

Le ministre iranien du pétrole a même cru nécessaire de préciser que son pays « n’allait pas mélanger la politique et les décisions économiques », c’est un clin d’œil aux sanctions économiques. Mais un clin d’œil maladroit car il admet le caractère politique du nucléaire iranien.

Mais, c’est surtout une tentative de préserver des bonnes relations au sein de l’OPEP, il est probable que les mollahs répliquent sur ce même terrain et finissent par mélanger politique et pétrole.

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